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Avoir un jardin attrayant et agréable passe par de nombreuses pratiques, allant de l’entretien de la terrasse au choix des plantes qui le composent. Beaucoup optent pour des espèces locales, plus faciles à cultiver. Par exemple, le laurier cumule plusieurs qualités : il est ornemental, protège du vis-à-vis et, sur le plan culinaire, ses feuilles parfument vos plats.
Un jardin esthétique et pratique : l’équilibre entre choix de plantes et entretien
Dans un jardin à vocation potagère, le plaisir de faire pousser ses propres fruits et légumes se combine aux économies réalisées sur le budget. Ces denrées offrent également une meilleure qualité gustative. En revanche, pour les espaces plus restreints, certains privilégient un aspect purement esthétique. Transformant leur jardin en un lieu de détente où cohabitent animaux et plantes parfois exotiques. Comme les orchidées.
Cette quête de beauté a poussé les Européens, depuis des siècles, à introduire des espèces étrangères dans leurs jardins. Cela dit, cette cohabitation n’est pas toujours harmonieuse et peut nécessiter une intervention des autorités en cas de danger pour l’environnement.
Une plante désormais interdite : la crassule de Helms
Symbole ultime pour les explorateurs européens, une plante exotique ou un animal sauvage dans un jardin représentait autrefois un véritable trophée. Pourtant, déplacer une plante hors de son environnement naturel peut se révéler être un désastre écologique. Prenons l’exemple des lapins introduits en Australie, devenus incontrôlables en l’absence de prédateurs naturels.
Un cas similaire concerne une plante qui ornait jadis certains jardins : la crassule de Helms. Originaire d’Australie et de Nouvelle-Zélande, cette espèce s’est révélée être hautement invasive. Elle forme un tapis dense à la surface des plans d’eau, empêchant la lumière d’atteindre le fond. Conséquence : toute la faune aquatique meurt, privée de lumière et d’oxygène.
Face à ce danger, un arrêté du 2 mars 2023 interdit son introduction, sa possession, sa vente ou son transport. Les contrevenants s’exposent à une amende pouvant atteindre 150 000 euros. Cet exemple illustre l’importance de privilégier des espèces adaptées à notre environnement pour protéger nos écosystèmes.