Comme le dit l’adage : tout travail mérite salaire. Cela dit, à combien s’élève le montant de votre savoir-faire ? C’est une autre histoire. Aujourd’hui, compte tenu des charges grandissantes pour les entreprises, l’objectif est de jongler entre rentabilité et personnel stable. Ainsi, l’absentéisme reste l’un de leurs pires fléaux. Un salarié absent coûte 2 fois plus d’argent. Dans la mesure où son salaire est complété en partie par l’entreprise.
Ceci dit, dans le cas d’un travail bien fait, une augmentation peut venir. Dans cette situation, on pourrait crier à l’aubaine. Néanmoins, c’est sans compter sur l’ensemble des aides sociales en parallèle avec leurs multiples plafonds. À l’instar de ceux pour l’impôt sur le revenu. Rendant le tout parfois nettement moins attrayant. La Drees a notamment mené l’enquête côté entreprise, avec une hausse de 100 euros sur un SMIC. Mais qu’en est-il des aides sociales du salarié en question ? On vous répond.
Que deviennent vos aides sociales après une hausse de salaire ?
Pour une augmentation de salaire de 100 euros avec comme base un SMIC, vous perdez 71 euros de prime d’activité. Ce qui revient à une hausse de 21 euros nette. C’est finalement toujours ça de pris, mais parfois une hausse de salaire s’accompagne de responsabilités supplémentaires. Qui n’en valent parfois pas la peine, sauf si vous avez un plan de carrière à long terme et que vous changez de poste aussi.
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Par ailleurs, le salaire maximal pour toucher la prime d’activité est de 2013 euros net par mois. À partir de ce montant, cette dernière disparaît alors que vous aviez droit avant à 15 euros. Cet effet de seuil s’applique pour la Caf, mais aussi sur l’impôt sur le revenu. Voilà pourquoi une légère hausse de votre rémunération peut finalement vous coûter plus qu’elle ne vous rapporte.