Début octobre, une nouvelle a fait frissonner l’ensemble des seniors de l’hexagone. Michel Barnier annonçait le gel des retraites. En clair, au niveau d’une revalorisation annuelle au 1ᵉʳ janvier. Celle-ci était supprimée, puis décalé au 1ᵉʳ juillet. Cette décision devait permettre à l’État français de réaliser des économies. Dans le même temps, ils ont également déclaré vouloir imposer certains des ménages les plus riches. De même pour les entreprises avec le plus de chiffre d’affaires.
Toutefois, pour les seniors, c’était le coup de massue. Bien qu’ils soient virtuellement plus riches puisqu’ils auraient moins de charges. C’était, une nouvelle fois, taper sur les plus précaires. Finalement, c’est le ministre du Budget Laurent Saint-Martin qui a fait machine arrière sur France 2. Ainsi, il a déclaré qu’il y aurait bien une revalorisation des retraites. Mais à hauteur de la moitié de l’inflation, soit 0,9 %. On vous fait le point.
Retraites : qu’est-ce que représente vraiment 0,9 % ?
Comme on dit, il n’y a pas de petites victoires. Cela dit, pour Claude Wagner, de la CFDT retraités, c’est juste repousser l’échéance… En effet, elle explique :
« C’est neutre en 2025, par rapport à une hausse de 1,8 % en juillet, sauf si l’inflation ralentit encore d’ici là. Les 0,9 % dès janvier pourraient alors représenter un gain en 2025. Mais dans tous les cas, les retraités seront perdants en 2026, car leur revalorisation sera calculée sur une pension moindre. »
Dans le cas d’une pension moyenne à 1625 euros. Laquelle étant divisée entre l’Agirc-Arrco et la retraite de base. D’ailleurs, pour cette dernière, sa part s’élève à 814 euros. Ce qui représente 7 euros mensuels en plus avec une hausse de 0,9%. Face à cette situation, Michel Barnier a voulu se montrer rassurant et proche des plus précaires. Dans cette mesure, il a indiqué :
« Nous nous engageons, à ce que les retraités, dont la pension (base et complémentaire) est inférieure à un Smic net, bénéficient en juillet d’une seconde revalorisation pérenne mais aussi d’une compensation du manque à gagner du premier semestre. »
Ici, il s’agit d’une population de 17 millions de personnes, ce qui représente 44 % des personnes à la retraite actuellement.
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