Montrer les titres Cacher les titres
Lorsqu’on perd un conjoint, on peut bénéficier d’une partie de la retraite qu’il n’a jamais eue. On parle alors de pension de réversion. C’est une rente particulièrement utile pour ceux qui ont consacré leur vie à prendre soin de leur famille, pendant que leur partenaire se consacrait à sa carrière. A priori, une fois qu’on commence à la percevoir, son montant reste fixe. Mais il existe quelques exceptions à cette règle…
Les conditions pour percevoir une pension de réversion
Pour pouvoir bénéficier de la pension de réversion, plusieurs critères doivent être respectés :
- Âge minimum : Pour les pensions du régime général, il faut avoir au moins 55 ans.
- Plafond de ressources : Vos revenus doivent rester sous les plafonds en vigueur. Par exemple, le régime général fixe cette limite à 24 232 euros par an pour une personne seule.
- Montant : La pension de réversion représente 54 % de la retraite que le conjoint défunt aurait perçue.
- Remariage : Si le bénéficiaire se remarie, les revenus de son nouveau conjoint seront pris en compte. Cela peut entraîner la suppression des droits.
Partage en cas de mariages multiples
Si le défunt a été marié plusieurs fois, la pension de réversion est divisée entre tous les ex-conjoints. Voici un exemple :
À explorer Retraites : une bonne nouvelle en demi-teinte ?
- Ex-conjoint : Une première épouse touche 27 % de la retraite qu’il aurait perçue.
- Conjoint survivant : La veuve perçoit également 27 %.
Quand la pension de réversion augmente
Dans le cas où la pension est partagée entre plusieurs bénéficiaires, le décès de l’un d’eux peut entraîner une augmentation des parts des autres. Par exemple, si l’ex-femme de votre défunt mari décède, vous pouvez demander la revalorisation de votre part. Cependant, cette possibilité s’applique uniquement pour les pensions du régime général.
Les régimes spécifiques comme l’Agirc-Arrco ou les pensions de réversion des retraites de la fonction publique n’offrent pas ce type d’ajustement.