Le « gène de l'aventure » influencerait certaines personnes à voyager plus que la norme

Le voyage est-il ancré en vous depuis toujours ?

Depuis plus d'un an maintenant, les voyages sont à l'arrêt dans une grande partie du monde. Les baroudeurs, grands voyageurs, tourdumondistes ou encore vanlifers se retrouvent bloqués pour un temps encore indéterminé aux quatre coins de la planète (mais les beaux jours arrivent, on croise les doigts). En attendant qu'ils puissent reprendre la route pour découvrir toutes les merveilles, paysages et cultures, nous allons parler d'un point commun qui les unit : l'aventure avec un grand « A » !

Voyager, découvrir, s'aventurer, expérimenter ou prendre des risques, les personnes qui se lancent dans de grandes aventures autour du monde auraient le même gène en commun : le DRD4-7R, aussi appelé le « gène de l'aventure ».

Dans le monde, 20% de la population posséderait ce gène !

D'après plusieurs études scientifiques, ce gène est un dérivé du DRD4, celui en charge de la dopamine, un neurotransmetteur responsable du bien-être et du plaisir dans notre vie. Selon les recherches de Dawn Masler, une biologiste de l'université de Kaplan, sa variante « 7R » est rattachée à « l'agitation et la curiosité ».

Si vous mettez les deux ensemble, vous obtiendrez une dopamine plus élevée et un besoin important de sensations fortes comme de nouvelles expériences, explorez de nouveaux lieux, voyagez très loin, etc...

Qui a le plus de chance de l'avoir ?

D'après une interview de Dawn Masler dans Conde Nast Traveler, ce gène est plus souvent trouvé chez ceux qui ont voyagé à travers les années en « Amérique du Sud et du Nord, du moins ceux qui descendent d'Européens venus coloniser ». Cerise sur le gâteau, il y aurait aussi un lien entre le gène et le nombre de tampons sur le passeport d'une personne. À vous de voir maintenant où vous en êtes vraiment !