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Les polémiques autour de leur profession ont été fatales pour la plupart des influenceurs issus de la téléréalité. Les conséquences du manque de partenariats suite à ces controverses ont été immédiates. Leur train de vie en gagnant plusieurs dizaines de milliers d’euros par mois a changé. Leurs revenus ont nettement baissé jusqu’à ne plus toucher « que » 5 000 euros par mois.
Le business des « influvoleurs » en déclin
Est-il trop tôt pour dire que la guerre contre les surnommés « influvoleurs » de Booba porte ses fruits ? Cela fait désormais plusieurs mois que le rappeur lève la voix contre la publicité mensongère et la « télé poubelle ». Devenu lanceur d’alerte autoproclamé, il mène le combat à sa manière et il semble avoir atteint l’objectif.
Depuis son combat et les polémiques sur la profession des influenceurs, le revenu des anciennes stars de la téléréalité subit une décote. Ces derniers témoignent sur les réseaux sociaux que les milliers d’euros mensuels qu’ils avaient l’habitude de gagner ont nettement chuté.
« Franchement, il nous a tués le business », a confié Julia Paredes au sujet de Booba.
Pour ceux qui ne la connaissent pas, Julia Paredes est une ancienne candidate des « Anges » Elle a également participé dans « Mamans & Célèbres », un autre programme de téléréalité. Dans une vidéo YouTube du blogueur Jeremstar, la mère de famille confie que même ses publications ont baissé.
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Si auparavant, elle comptait 3 posts par jour, désormais, elle n’en aurait plus qu’un tous les 2 jours. Évidemment, cette baisse de productivité a eu une forte conséquence sur ses gains. Julia Paredes assure que ses revenus subissent « un gros déclin ». L’influenceuse qui gagnait entre 35 000 à 40 000 euros dit toucher 5 000 euros après les polémiques.
« Booba nous a tués », a-t-elle insisté, expliquant que ce déclin est arrivé après « la polémique autour des influenceurs. »
Les influenceurs ont baissé leurs tarifs
Julia Paredes n’est pas la première à se confier sur ses difficultés. Sarah Fraisou, l’ancienne candidate des « Princes de l’amour » s’était aussi déjà confiée à nos confrères du Parisien. Celle-ci avait déclaré que les rentrées d’argent n’étaient plus les mêmes.
« Les tarifs ont baissé de moitié », admettait-elle.
Amandine Pellissard de « Familles Nombreuses » a aussi vu ses revenus se dégrader. La mère de famille nombreuse aurait gagné entre 10 000 et 20 000 euros par mois en 2020. Fin 2022, elle révélait ne gagner plus que 5 000 euros.
Le modèle économique des influenceurs était nourri de partenariats de contrefaçons, de produits esthétiques controversés et de placements financiers douteux. Aujourd’hui, le business commence à se dégrader avec la baisse des partenariats.
« Tout le monde sait que les partenariats, ça a baissé », indiquait le youtubeur Bastos, ex-candidat des « Marseillais ».
En octobre 2022, Magali Berdah de l’agence Shauna Events a confié que ses partenariats avec les marques de dropshipping ont baissé. Elle les aurait réduits de 95 % en 2021. Nathanya Sonia des « Anges », affirmait au blogueur Sam Zirah que cette pratique controversée lui a été très bénéfique.
Le dropshipping l’aurait permis de gagner jusqu’à 30 000 euros par mois.
« Ça m’a mise dans une vraie galère financière, parce que du jour au lendemain, j’ai décidé de ne plus accepter ces marques-là. Ça a été un gros chamboulement, tu passes vraiment dans un autre cadre de vie », a-t-elle confié fin 2022.
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Quel avenir pour le métier d’influenceur ?
La situation met déjà en péril le travail des stars de téléréalité. Cela n’est pas près de s’améliorer avec la loi d’encadrement du travail des influenceurs qui ne leur rendra pas service. Le texte, adopté au parlement en début juin, interdit la promotion de la chirurgie esthétique.
La loi rend aussi responsables les influenceurs qui partagent des publicités de contrefaçon. Comme le révèlent nos confrères du Parisien, ces derniers seront pénalisés même si les publicités sont basées à Dubaï. Actuellement, la DGCCRF a déjà épinglé plusieurs influenceurs pour « pratiques commerciales trompeuses ».
Par conséquent, il est devenu difficile pour les autres de regagner la confiance des Français. Selon le sondage de l’Observatoire Cetelem et Harris Interactive, 64 et 70 % des Français n’ont pas confiance aux recommandations des influenceurs. D’ailleurs, 70 % d’entre eux ont une image « plutôt mauvaise » voire « très mauvaise », des stars du petit écran.