« Étant donnée la générosité des Français » : Matthieu Lartot, prêt à lancer une cagnotte pour ses prothèses de jambes ?

La famille du policier qui a tué Nahel a récolté plus de 1 million d’euros grâce à une cagnotte. Matthieu Lartot brise alors le silence.

© Crédits photos : France 3

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Matthieu Lartot, malade d’un cancer au genou, réagit ironiquement sur l’affaire concernant la mort du jeune Nahel. Le journaliste a fait un tweet choc sur la prétendue « générosité » des Français. On fait le point dans cet article.

Matthieu Lartot sort du silence

Si son intention était d’attirer les réactions, on peut dire que le message a eu l’effet attendu. En effet, beaucoup y ont réagi. Évidemment, on parle du tweet de Matthieu Lartot. Ce dernier a, rappelons-le, annoncé un problème de santé le 18 avril dernier et a décidé de se retirer de la scène médiatique.

Le journaliste a alors reçu beaucoup d’affections de ses confrères et de ses consœurs de France Télévisions. Cependant, ces dernières semaines, le journaliste spécialisé dans le rugby a décidé de se tenir loin des projecteurs. Pourtant, après un récent fait de société, ce dernier a décidé de sortir de sa tanière.

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« Je devrais lancer une cagnotte »

Il s’agit de l’affaire qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours : la mort du jeune Nahel. Celui-ci s’étant fait tuer par un policier à Nanterre (Hauts-de-Seine) suite à un refus d’obtempérer. C’était le 27 juin dernier. Des émeutes ont ainsi eu lieu un peu partout en France.

L’auteur du tir qui a pris la vie du jeune homme, du moins sa famille, a récolté une cagnotte qui s’élève à hauteur de plus de 1,4 million d’euros. Ce qui a fait beaucoup parler ces dernières heures. Pour cause, celle lancée en soutien à la famille de Nahel ne s’élève qu’à un peu plus de 200 000 euros.

Ce lundi 3 juillet, Matthieu Lartot a alors partagé sur son compte Twitter une pensée qui risque de ne pas faire l’unanimité auprès des internautes.

« Étant donné la générosité des Français, je devrais peut-être lancer une cagnotte pour mes prothèses de jambe. Les plus sophistiquées sont à 100 000 €, une broutille ! », lâche avec humour le journaliste.

En bas de son tweet, Mathieu Lartot a ajouté un hashtag : « Le million, le million. »

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Matthieu Lartot n’est pas le seul

Il est évident que le message se rattache à cette actualité bien que Matthieu Lartot ne le dise pas ouvertement. Ce journaliste de 43 ans, comme dit plus haut, souffre d’un cancer au niveau de son genou. De ce fait, afin d’écarter tout risque, il va subir une amputation de la jambe.

Le présentateur de l’émission « Stade 2 » aura donc besoin d’une prothèse pour remplacer sa jambe. Matthieu Lartot n’est en effet pas l’unique personnalité à avoir parlé de la mort de l’adolescent de 17 ans sur les réseaux sociaux.

Depuis le début de l’affaire, l’acteur Omar Sy et le footballeur Kylian Mbappé ont tous deux réagi rapidement. D’autres ont suivi. Par exemple, la fille de Franck Ribéry a aussi fait référence, avec colère, à la cagnotte pour venir en aide au policier.

« 2019. Le gouvernement fait sauter en moins de 48 h une cagnotte en faveur de la famille du gilet jaune Christophe Dettinger, au prétexte qu’elle légitimerait la violence. Castaner, Borne, Schiappa poussent des cris d’orfraie. La justice sous pression, suit. Le monde à l’envers. Notre belle SoulFrance », écrit-elle.

La réaction d’Élisabeth Borne

Même Élisabeth Borne a réagi à cette affaire de cagnotte qui est une initiative d’un proche d’Éric Zemmour. À savoir, le polémiste Jean Messiha.

« Le fait qu’effectivement ce soit une personne proche de l’extrême droite qui a lancé cette cagnotte ne contribue pas sans doute à apporter l’apaisement », a déclaré la Première ministre à l’issue d’une réunion avec l’ensemble des groupes politiques pour parler du ce drame.

La cheffe du gouvernement a par ailleurs ajouté que c’est à la justice de se prononcer sur la légalité de cette cagnotte ou non. Madame Borne a annoncé lundi 3 juillet le maintien du dispositif de sécurité pour faire face aux émeutes la nuit de lundi à mardi.

« La priorité, c’est d’assurer le retour de l’ordre républicain, ce qui nous conduit notamment à maintenir le dispositif de sécurité pour la nuit qui vient », a déclaré la Première ministre après la réunion à Matignon.

Selon BFMTV, ces émeutes consécutives auraient provoqué des dégâts à hauteur de 1 milliard d’euros (au moins) en citant le Medef. Rappelons que 45 000 policiers et gendarmes ont été déployés.

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À noter aussi que le policier à l’origine du tir est actuellement en détention provisoire après une mise en examen pour homicide volontaire.

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