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Né en 1942 dans le Calvados, il a commencé sa carrière sur le petit écran dès 1964, en tant que commentateur sportif. À l’époque, il n’existe qu’une seule chaîne de télévision : l’ORTF. Mais, dans ce paysage audiovisuel balbutiant, Michel Drucker va réussir à se tailler une place de choix. Grand ami des stars, il aura l’occasion de côtoyer les plus grands talents, comme Serge Gainsbourg ou encore Céline Dion. Le public a connu cet animateur à travers des programmes devenus cultes, comme Champs-Élysées ou encore Vivement dimanche. Or, le temps passe. Et, de nos jours, beaucoup de vedettes interviewées par le journaliste ont quitté notre monde. Cela dit, Michel Drucker, après avoir connu d’importants ennuis de santé ces derniers mois, semble bien décidé à faire son retour à l’antenne.
Une opération lourde mais nécessaire
Contrairement à beaucoup de seniors de son âge, le présentateur ne veut pas entendre parler de retraite. Il faut dire qu’il a eu la chance d’exercer un métier qui le passionne depuis plus de 50 ans ! Une longévité quasiment inédite dans le monde de télévision. Or, avec un tel rythme, Michel Drucker a dû prendre l’habitude de surveiller sa santé. Aussi, en 2020, il avait déjà eu l’occasion de passer sur le billard, souffrant d’un problème au niveau du cœur. Depuis, l’animateur avait repris ses activités chez France Télévisions.
Il y a quelques mois, alors qu’il devait faire quelques examens de routine, son état a alarmé les médecins. Ainsi, Michel Drucker a dû rester hospitalisé. L’objectif ? Subir une nouvelle intervention, en raison d’une endocardite infectieuse, diagnostiquée sur sa valve mitrale. Il s’agit d’une opération à cœur, qui peut s’avérer éprouvante. Et, si le présentateur semble désormais en meilleure santé, sa forme physique a décliné à la suite de cet épisode. Malgré les soins, son organisme avait commencé à s’affaiblir. Il a accepté de recevoir les journalistes du média Le Parisien, pour évoquer cette période difficile.
« Je suis passé par tous les états. Cela va beaucoup mieux aujourd’hui, mais j’ai eu des moments difficiles. Certaines nuits, j’étais tellement KO que je me disais que je ne referais jamais surface. J’étais une ombre, un fantôme. »
En effet, si le problème de cœur de Michel Drucker paraît résolu, il a dû faire face à une perte de mobilité et à un amaigrissement qui a touché ses muscles.
« Je ne pouvais pas faire deux mètres à pied. J’ai mis deux mois avant de pouvoir reprendre une douche. Je ne mangeais plus. J’ai perdu 10 kg. »
Michel Drucker : une belle leçon d’optimisme
Même dans un moment aussi dur, le journaliste n’a pas perdu espoir. Pour aller mieux, il a entamé un programme de remise en forme très pointu. L’objectif ? Retrouver ses capacités physiques. Après tout, après avoir vaincu une telle maladie, Michel Drucker se sent capable de tout.
« Je reviens de loin. Ce qui m’est arrivé est tellement incroyable. »
Aujourd’hui, il a encore du mal à comprendre le bouleversement qu’il a dû affronter ces derniers mois. Cela dit, il ressent beaucoup de gratitude, maintenant qu’il est de nouveau sur pied.
« Ça va bien et j’ai presque encore du mal à le réaliser. Vu la gravité de ce que j’ai eu, je n’aurais jamais dû revoir un journaliste devant moi. C’est miraculeux. »
Ensuite, le public de Michel Drucker peut se rassurer : il fera bien son retour à l’écran dès la rentrée prochaine. En effet, il avait déjà accordé une interview à BFMTV sur le sujet. Il a alors révélé que son travail lui donnait la force de persévérer malgré ses problèmes de santé. Une motivation qui l’aide à retrouver du poil de la bête.
« Je suis accroché, je n’ai rien lâché. Ça a duré des mois et je me disais que j’allais revenir. Je vais revenir sur mon plateau en septembre. »
Désormais, d’autres sources de France Télévisions ont confirmé que Michel Drucker allait bientôt reprendre les tournages. De quoi rassurer les téléspectateurs adeptes de Vivement Dimanche. Il s’agit sans doute du vrai secret du présentateur, pour rester aussi fringuant malgré le passage du temps.
« J’ai décidé de continuer à travailler beaucoup parce que c’est ma vie, mais différemment. »
