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Stéphane Bern est l’un des animateurs les plus populaires du paysage audiovisuel français. Depuis plus de vingt ans, il nous fait découvrir les secrets d’histoire et le patrimoine français à travers ses émissions. Mais saviez-vous que le journaliste avait un autre rêve dans sa jeunesse ? Il l’a révélé mardi 27 juin 2023 sur le plateau de « C à vous ».
Stéphane Bern, un homme aux multiples talents
Animateur, présentateur, spécialiste de la royauté, Monsieur patrimoine du gouvernement, Stéphane Bern a plusieurs talents. Le quinquagénaire s’est aussi lancé dans le métier d’acteur depuis quelques années.
Il a joué dans des téléfilms comme « Merci pour tout », « Meurtres en Lorraine » et « Pour l’honneur d’un fils ». Il a aussi participé à des séries comme « Nos chers voisins » et « L’Art du crime ». Malgré sa carrière réussie, le journaliste rêvait d’un métier qu’il n’a jamais fait. Il révèle son rêve sur le plateau de « C à vous » ce 27 juin 2023 :
« J’ai toujours rêvé d’être avocat ».
Il continue en disant :
« J’aurais voulu mais je n’ai pas fait les études qui m’y conduisaient. »
Stéphane Bern joue sur les écrans grâce à ses talents de comédien et à la fiction. Il a conquis les téléspectateurs en incarnant Antoine Bellefond. C’est un ex-procureur devenu avocat pénaliste, dans deux épisodes de la série « Bellefond » sur France 3. Il va remettre la robe et plaider encore sur les écrans.
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La peur de Stéphane Bern
Sur le plateau de « C à vous » sur France 5, Stéphane Bern, ami de Brigitte Macron, a exprimé :
« C’est un bonheur d’être quelqu’un d’autre. »
Tourner pour le service public est un plaisir pour l’animateur de « Secrets d’histoire » :
« La fiction, j’ai toujours rêvé de faire ça, a-t-il ajouté. Ça marche, on me demande de continuer. »
Stéphane Bern craint toutefois de décevoir les téléspectateurs.
L’animateur confie avec sincérité :
« Je le fais avec beaucoup d’humilité, en travaillant d’arrache-pied pour ne pas avoir ce syndrome de l’imposteur. »
Il reprendra le rôle de Bellefond dans deux épisodes inédits courant 2023 et se consacrera plus aux tournages. Il réduira même la durée de son émission « Historiquement vôtre » sur Europe 1. Stéphane Bern, amoureux du métier d’acteur, envisage même un changement professionnel.
Le présentateur affirme :
« Je ferai des choix en refusant de présenter certaines émissions par exemple. Je ne veux pas renoncer à Secrets d’histoire, au Village préféré des Français ni à ma mission patrimoine, pour le reste on verra, répondait-il à 20 Minutes le 18 novembre 2022. Mais la fiction devenant une de mes priorités, je vais être contraint de renoncer à présenter d’autres choses. »
Malgré tous ses succès, il y a tant que nous ne savons pas sur Bern.
Stéphane Bern et l’éducation de sa mère
Stéphane Bern, animateur populaire de France Télévisions, est un spécialiste du gotha et du patrimoine français. Il a confié sa carrière au Parisien pour une série d’épisodes de sa carrière parue mercredi 12 avril 2023.
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Bern raconte sa jeunesse à Lyon, sa ville natale en 1963, et à Nancy, jusqu’à 10 ans. Ses parents sont polonais. Il grandit ensuite dans un appartement parisien du XVIe arrondissement dans les années 1970. Son éducation stricte lui reste en mémoire.
Il raconte :
« Ma mère était dure. Elle nous a donné, à moi et mon frère, une éducation prussienne, celle qu’elle avait reçue. À la maison, nous avions plus de devoirs que de droits. Les manifestations d’amour étaient conditionnées à un travail bien fait. Quand on avait terminé, on avait des câlins. Je prenais des gifles tous les jours et j’en garde des souvenirs cuisants. J’en ai pris plein la figure… ».
Son éducation le renforce
Stéphane Bern se refuse à jouer les enfants « martyrs ».
Il reconnaît au Parisien que son éducation stricte le rend « insubmersible » :
« Non, je ne dirais pas cela. Et puis à cette époque, les châtiments corporels existaient encore… D’ailleurs, je me dis que je les méritais parfois, ces gifles. J’étais très insolent. Rien que dans un regard, je dévissais les nerfs de mes parents. J’étais assez rétif à l’autorité ».
L’animateur continue avec :
« Les critiques les plus dures, c’est comme des gifles. Mais je n’en aurai jamais autant que ce que j’ai pu recevoir étant gamin. »
Mélita Schlanger, sa mère malade et diabétique, parlait cinq langues couramment comme interprète. Elle mourut en 1993 sans approuver l’homosexualité de son fils.
Marc-Olivier Fogiel recueille ses confidences dans « Le Divan’ le 2 novembre 2018 :
« C’était impossible d’en parler à ma mère. Elle me disait — je pense qu’elle ne le pensait pas, enfin, j’espère — qu’elle préférait me voir mort plutôt qu’homo. »