Anne-Sophie Lapix : cette question de la journaliste qui a titillé Elon Musk

Ce 19 juin, le public de France 2 a pu découvrir une interview exclusive d'Elon Musk face Anne-Sophie Lapix.

© Crédits photos : France 2

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Il arrive souvent que le métier de journaliste agace les stars et les hommes de pouvoirs. Et pour cause : cette profession consiste à faire toute la lumière sur des sujets d’importance, pour le public. Et ça, Anne-Sophie Lapix l’a bien compris. Lorsqu’elle débat avec des personnalités, elle ne perd pas le nord, et n’hésite pas à poser toutes les questions qui l’intéressent. Quitte à revenir à la charge plusieurs fois. Cette façon de faire lui aurait même coûté ses bonnes relations avec le président Emmanuel Macron. Ou encore avec la présidente du Rassemblement National, Marine Lepen, qui ne veut plus avoir affaire à elle. Or, ces derniers jours, la blonde facétieuse avait obtenu un entretien inédit avec le milliardaire Elon Musk. Mais, l’entrevue n’a pas forcément plu au célèbre sud-Africain…. On vous explique tout !

Elon Musk de passage à Vivatech

Chaque année, au moins de juin, les grands groupes du secteur numérique, les apprentis patrons de start-up et les férus d’innovation se retrouve à Paris. À l’occasion du salon Vivatech, chaque exposant à pu faire sa démonstration. Mais, il s’agit surtout d’un évènement prestigieux, auquel les poids lourds des nouvelles technologies participent sans se faire prier. Aussi, ce 16 juin 2023, Anne-Sophie Lapix avait bien entendu fait le déplacement.

Et pour cause : elle devait rencontre Elon Musk. Patron de Twitter, Tesla ou encore Space X, il faisait partie des personnalités incontournables présentes sur ce salon. Et pour cause : en 2023, celui qui a travaillé sur Open AI, a encore de très importants projets pour l’avenir. Sa dernière lubie ? Équiper un être humain avec une puce Neuralink. Une première mondiale qui pourrait changer la vie des personnes souffrant de handicap.

« Plus tard cette année, nous ferons notre première implantation d’une puce chez l’humain, pour quelqu’un qui a une forme de tétraplégie. », annonce Elon Musk.

Dans ce contexte, Anne-Sophie Lapix avait la lourde tâche d’interviewer le milliardaire, adulé par les uns, conspué par les autres. Un dialogue d’une importance capitale, au cours duquel il a pu revenir sur son rachat de Twitter l’an dernier, ou encore ses ambitions concernant la politique à l’avenir. Or, la journaliste a fini par agacer Elon Musk en tentant d’aborder un sujet sensible. En effet, elle souhaitait recueillir quelques déclarations quant à sa décision de retrait du code européen de bonnes pratiques contre la désinformation. En effet, ce choix audacieux conduit à une situation tendue entre le réseau social à l’oiseau bleu et l’Union Européenne

À lire Anne-Sophie Lapix sans filtre sur sa façon de gérer ses interviews

Anne-Sophie Lapix
Elon Musk face à Anne-Sophie Lapix – Crédits Photos : Capture France 2

Anne-Sophie Lapix face à la mauvaise humeur du PDG

Interrogé par la journaliste, Elon Musk n’a pas souhaité retirer quoique ce soit ni revenir sur la pertinence de sa décision. Fervent défenseur de la liberté d’expression, il a alors indiqué qu’il ne reculerait pas. Il dit s’être retiré code européen de bonnes pratiques contre la désinformation en raison de valeurs qui lui tiennent à cœur. Face à Anne-Sophie Lapix, il a tenu des propos on ne peut plus clairs.

« Ce serait une erreur, mais par contre, si une loi est promulguée, parce que la loi, dans la démocratie, représente la volonté du peuple, il faut la respecter. Maintenant, si on veut promulguer certaines lois, il faudra qu’on les respecte. », énonce Elon Musk.

Cependant, la journaliste de France 2 semblait bien décidée à obtenir plus d’informations. Aussi, elle n’a pas hésité à reformuler sa question, plusieurs fois de suite. Pour pousser le milliardaire aux confidences, elle a cru bon d’évoquer l’amende de 300 millions d’euros qu’il encourait. Cette remarque d’Anne-Sophie Lapix n’a pas du tout plus à Elon Musk. Visiblement excédé, il lui a répondu donc de façon véhémente.

« Oui, je l’ai déjà dit ! Twitter respectera la règlementation… C’est la quatrième fois que je le dis… ou la troisième. »

Sources : voici.fr

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