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Virgilia Hess a confié sa vie de jeune maman à Konbini dans une interview. La présentatrice météo atteinte d’un cancer du sein ne pouvait pas s’occuper de son bébé comme elle le voudrait. Son enfant n’avait alors que deux mois et demi.
La naissance de sa fille
Virgilia Hess se bat pour sa vie depuis plusieurs mois. Elle a découvert qu’elle souffrait d’un cancer du sein en début d’année. Elle était enceinte de son premier enfant. Heureusement, la présentatrice météo de 33 ans a donné naissance à une fille prénommée Léna-Rose le 6 mars dernier. Cependant, son combat contre la maladie n’est pas terminé.
La journaliste continue les séances de chimiothérapie depuis son accouchement, malgré la difficulté extrême de son traitement. Virgilia Hess a évoqué les conséquences douloureuses de la chimiothérapie sur sa vie de maman dans une interview à Konbini.
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Virgilia Hess ne peut plus s’occuper de son enfant
Son traitement empêche malheureusement la présentatrice de s’occuper de sa fille comme elle le voudrait.
Elle explique :
« Aujourd’hui, ma fille a deux mois et demi. Heureusement que mon conjoint est là aussi pour s’en occuper parce que les dix jours qui suivent une chimio, je ne suis pas du tout apte à m’en occuper. C’est très difficile pour moi de sortir du lit. »
La présentatrice météo, épuisée par son traitement, passe quelques moments avec son bébé quand son état physique le lui permet.
La jeune maman affirme :
« Je vais quand même lui faire des bisous à ce moment-là parce que c’est une bouffée d’oxygène et c’est important pour moi de la voir. Mais elle me manque. Elle me manque même si elle est dans une pièce à côté. »
Virgilia Hess en voie de guérison ?
Pendant l’interview, Virgilia Hess a fait une annonce positive à propos de son état de santé :
« La bonne nouvelle c’est qu’apparemment la chimio agit de manière positive sur la tumeur puisqu’elle a diminué de plus de la moitié ».
Elle en dit plus sur la suite de son traitement tout en resta positive :
« Il me reste trois chimio. Ensuite, on devra me faire une opération, une tumorectomie. De là, je devrai démarrer de la radiothérapie entre trois et huit semaines et après ça, ce sera de l’hormonothérapie pendant au moins cinq ans. Ça évite d’avoir une rechute du cancer ».
Sa réaction face à son cancer
La naissance de sa fille il y a près deux mois et demi apporte un réconfort à Virgilia Hess au milieu de cette épreuve.
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Elle se consacre également à se battre pour elle-même et son bien-être :
« Malheureusement, je ne peux pas l’allaiter à cause des chimios. Mais pour le reste, je suis une maman comblée, mon conjoint m’aide énormément, mes parents ne sont pas loin, j’ai la chance de d’être très bien entourée. Ce qui n’est pas le cas de beaucoup de femmes à qui je parle. »
La jeune femme a évoqué ensuite les débuts de sa maladie, très difficiles à gérer pour elle.
Surtout qu’elle avait six mois de grossesse à l’époque :
« Le premier mois a été très dur, j’ai pris un coup de massue. Je n’avais mal nulle part, je ne me sentais pas malade. Mais je n’arrivais pas à digérer la nouvelle. Avoir un cancer à 32 ans, c’est déjà dur, mais enceinte, c’est rarissime ! Entre 0,05 et 0,1 % des cas, j’aurais du jouer au loto… Quand je suis arrivée à ma première chimio avec mon ventre arrondi, j’avais l’impression d’être une bête de foire. J’ai eu besoin d’écrire ce que je ressentais. D’abord pour moi, sur mon ordinateur. Cela m’a permis de relativiser par mal de moments compliqués ».
Elle a exprimé et libéré ses émotions de façon positive en partageant son histoire sur les réseaux sociaux.
Virgilia Hess, une femme forte
Virgilia Hess, la présentatrice météo de BFMTV, fait preuve de courage comme de nombreuses femmes. La jeune femme, enceinte de six mois et âgée de 32 ans, a reçu un diagnostic de cancer. Elle a décidé de raconter son histoire ouvertement sur les réseaux sociaux pour sensibiliser les femmes.
Ce dimanche 30 avril, Le Parisien accorde une interview exclusive à Virgilia Hess. Dans cet entretien, elle aborde ouvertement sa lutte contre le cancer ainsi que sa nouvelle expérience en tant que maman.
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Elle déclare :
« J’ai eu la chance d’avoir été dépistée tôt, grâce à ma gynécologue qui m’a fait une palpation des seins pendant ma grossesse et a décelé une boule. J’en suis à ma quatrième chimiothérapie, la moitié de mon traitement. Après les chimios, je suis très fatiguée, il y a encore des jours où je craque mais j’ai le moral. Et le moral, pour moi, c’est 50 % de la guérison. »
