Pierre-Jean Chalençon raconte ce jour où il a pensé à mettre fin à ses jours

Durant la crise sanitaire liée au Covid-19, Pierre-Jean Chalençon s'est retrouvé au cœur d'une terrible polémique.

© Crédits photos : C8

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Non loin de la Bourse de Paris, Pierre-Jean Chalençon détient le magnifique palais Vivienne. Un bâtiment d’exception, dans lequel il peut laisser libre cours à sa passion pour l’Histoire. Et plus précisément pour la période napoléonienne. Il a se considère d’ailleurs comme un collectionneur, spécialisé de cette époque. Une expertise qui lui a permis d’officier durant plusieurs années en tant qu’acheteur, dans l’émission Affaire Conclue, diffusée sur France 2.  Mais ces dernières années, il a fait parler de loin pour de toutes autres raisons. Une situation difficile, qui a failli le pousser à commettre l’irréparable. On vous explique tout.

Pierre-Jean Chalençon dans la tourmente

Initialement, on connaissait surtout cette personnalité pour son attrait des antiquités. En rapidement, le grand public a découvert un homme un peu moins lisse. Ainsi, il avait déjà défrayé la chronique, en se rendant au 90 ans de Jean-Marie Le Pen. Alors que l’ancien président du Front National, Pierre-Jean Chalençon avait même eu l’occasion d’y côtoyer Dieudonné. Un évènement qui avait fait couler beaucoup d’encre, tout en forçant le fan de Napoléon à se justifier sur cette invitation.

Mais le coup de grâce à eu lieu durant la pandémie, en 2021. À l’époque, les Français sacrifient leur liberté au quotidien, pour tenter de mettre fin aux contaminations de COVID-19. Dès mars 2020, le pays connaît une suite de mesure : confinement, couvre-feu, qui impacte lourdement le quotidien des gens. Le simple fait d’aller manger au restaurant ou d’aller boire un cocktail ne semble plus possible, car le gouvernement n’autorise pas ces rassemblements. Mais Pierre-Jean Chalençon va être impliqué dans un scandale qui va émouvoir la France entière.

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Pierre-Jean Chalençon
Pierre-Jean Chalençon en avril 2023 – Crédits Photos : Getty Images

Trop bavard, il a accepté de parler à un journaliste de la chaîne M6, de façon anonyme. Il disait alors n’avoir aucun mal à manger dans des restaurants clandestins, en compagnie de ministres. Face une opinion frustrée et confinée depuis des mois, ces propos ont fait l’effet d’une bombe. Et certains ont très vite reconnu Pierre-Jean Chalençon. D’autant que les tentatives qu’il a faites par la suite, pour désamorcer cette histoire, n’ont pas forcément fonctionné. Pour rappel, il n’avait pas hésité à clamer que ces déclarations relevaient du simple poisson d’avril. Un argument qui n’a pas forcément fait mouche sur la population. On l’a lui même accusé d’organiser de grands dîners à prix d’or, dans son palais du 36 rue de Vivienne.

Le collectionneur a eu des pensées suicidaires

Propulsé au cœur d’un impitoyable tourbillon médiatique, Pierre-Jean Chalençon a eu beaucoup de mal à vivre cette période. Ses révélations sulfureuses ont fait la une des médias et des réseaux sociaux durant plusieurs jours, attisant partout la colère des lecteurs. Dans une France étouffée bouclée à double tour et précarisé, l’antiquaire cristallisait tout ce que l’opinion publique détestait le plus. Haine des riches pour les uns, indécence absolue pour les autres, l’affaire des restaurants clandestins a beaucoup secoué le pays.

Mais Pierre-Jean Chalençon lui même, en reste très choqué. Interviewé par Jordan de Luxe, ce mardi 13 juin, il révèle qu’il a pensé à en finir avec la vie, pour échapper à tous ces soucis liés à la presse.

« C’était il n’y a pas longtemps. Quand j’ai eu cette histoire de dîner clandestin, qui était pourtant publiée dans les journaux de province et sur Facebook. Je voulais me balancer du balcon du Palais ! », indique le collectionneur.

Heureusement, dans cette période sombre, Pierre-Jean Chalençon a pu compter sur quelqu’un pour lui tendre la main et lui éviter le pire. À l’heure où le public dans son ensemble, paraissait avoir les yeux rivés sur lui en permanence. Il s’agit de Damien, qui occupe le poste de Directeur au palais Vivienne.

« Quand je fais les choses, je les fais, je les dis. Je ne suis pas un mytho. Il m’a rattrapé et c’est tout on en parle plus. Mais un moment tu allumais la télévision sur BFM et j’étais partout ! C’était horrible ce truc. »

Sources : voici.fr

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