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Plusieurs solutions s’offrent à vous pour pouvoir améliorer le montant de votre retraite. Vous pouvez par exemple décider de poursuivre le travail au-delà de l’âge légal de départ à la retraite. Le but est de continuer à valider des trimestres et des points et ainsi, pouvoir générer une surcote. Si cette idée ne vous convient pas, vous avez le cumul emploi-retraite. Il permet de reprendre un travail rémunéré après la liquidation de votre retraite.
La législation relative a apporté des changements récents à la réforme des retraites, ainsi qu’à ses décrets d’application. Les retraités qui se décident à retourner travailler pourront toujours recevoir l’intégralité de leurs pensions de retraite basées sur leurs 42 ans de carrière. Mais surtout, ils pourront percevoir une seconde pension de retraite qui sera calculée en fonction de leurs droits acquis grâce à leur reprise ou poursuite d’activité.
Auparavant, les cotisations qui étaient obligatoirement déduites sur les nouveaux revenus professionnels n’étaient que de simples versements à fonds perdus. Désormais, cette somme pourra générer de nouveaux droits retraite et générer ainsi une pension additionnelle.
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Cumul emploi-retraite : conditions requises pour une seconde pension
Pour pouvoir bénéficier de cette pension additionnelle, il faut remplir certaines conditions. Ces dernières sont similaires à celles qui étaient en vigueur pour le cumul emploi-retraite déplafonné ou intégral.
Globalement, il faut que le retraité ait atteint l’âge légal applicable à sa génération et qu’il ait obtenu ses pensions de retraite à taux plein. Chaque génération doit accumuler un certain nombre de trimestres de cotisation. Cette dernière a augmenté en nombre avec la réforme. Un retraité né en 1962 par exemple devra avoir cotisé 169 trimestres.
Les exceptions
Les individus qui liquident leur pension à l’âge de 67 ans, eux, ne sont pas soumis à cette exigence de cotisation trimestrielle. Ces personnes ont atteint l’âge du taux plein automatique, cela n’a pas changé malgré la réforme.
Malgré l’avancée, le cumul emploi-retraite reste limité pour certains profils. Les individus qui ont demandé leur pension à l’âge légal mais qui n’ont pas réussi à accumuler le nombre de trimestres requis font partie du lot. Et ceci au même titre que les personnes qui ont bénéficié d’un départ anticipé. Les règles n’ont pas changé pour ces individus. Les revenus générés par une nouvelle activité professionnelle restent soumis à un plafonnement.
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Ils ont un délai de 6 mois pour se remettre au travail
Les retraités qui se décident à poursuivre leur activité professionnelle chez leur dernier employeur disposent d’un temps limité. Ils ont un délai de 6 mois après la liquidation des pensions pour se mettre en action. Sinon, le cumul emploi-retraite ne sera pas productif de nouveaux droits à la retraite. Cette nouvelle s’applique aux salariés, fonctionnaires et contractuels de la fonction publique. Mais selon la responsable de la veille juridique chez Novelvy Retraite, Marion Chatel, une exception temporaire a été prévue.
Elle concerne les personnes qui ont repris ou poursuivi une activité professionnelle dans les 6 mois qui ont suivi la publication de la loi. Ces dernières pourront s’affranchir du délai de carence si la date d’effet de leurs pensions a été fixée au plus tard pour le 1er octobre 2023. De plus, ce délai ne s’applique pas non plus aux indépendants et aux professionnels libéraux, les avocats y compris.
Les régimes complémentaires, eux, sont hormis cette dernière. Cependant, les conseils d’administration sont libres d’appliquer ou non des changements à l’avenir.
La somme de 2 199,60 euros
Cette seconde pension de retraite ne concerne que les régimes de base alignés, les régimes des fonctionnaires et ceux des professionnels libéraux. Elle sera automatiquement calculée à taux plein, sans majoration.
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La nouvelle pension de retraite se basera sur la moyenne mensuelle de salaire, bien que les détails exacts de cette moyenne restent encore à définir. Le montant annuel maximal brut de cette pension de retraite additionnelle ne dépassera pas 5% du plafond annuel de la Sécurité sociale. Une somme qui s’élève à 2 199,60 euros par année.
Qu’en est-il des professionnels libéraux ?
Parlons maintenant du régime de retraite destiné aux professionnels libéraux en France, géré par la CNAVPL. Contrairement aux systèmes de retraite traditionnels qui comptent en trimestres, ce régime fonctionne avec des « points ».
L’élément clé abordé est la possibilité de calculer une deuxième pension de retraite potentielle dans le cadre du cumul emploi-retraite dans sa version mise à jour. Le cumul emploi-retraite permet à une personne de continuer à travailler tout en recevant sa pension de retraite. Dans cette nouvelle version, il y a des règles à prendre en compte.
Pour bénéficier d’une nouvelle pension de retraite annuelle d’environ 2 200 €, il faut tout d’abord accumuler 3 620 points de retraite dans ce régime spécifique. Cependant, le défi réside dans la méthode d’acquisition de ces points. Au maximum, on peut gagner 550 points par an. Et ce, peu importe le salaire annuel brut du travail effectué après avoir pris sa retraite. Atteindre le seuil de 3 620 points exigerait donc près de 7 années de travail supplémentaires.
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Devant cette réalité, le texte souligne que le nombre de personnes optant pour le cumul emploi-retraite, évalué à moins de 500 000 selon les statistiques de la Drees, pourrait ne pas augmenter de manière significative à l’avenir. Cette tendance pourrait s’intensifier avec le passage prévu de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans en 2030.