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Cette année, tous les propriétaires ont bénéficié de la suppression de la taxe d’habitation sur votre résidence principale. Cependant, ne vous réjouissez pas trop vite. Pourquoi ? Parce que cette aubaine pourrait être de courte durée. En effet, les communes vont se rattraper sur la taxe foncière, qui va connaître une augmentation généralisée cette année.
Et ce n’est pas tout : certaines communes vont même la faire grimper davantage que la moyenne. Comment expliquer la disparité sur les taux d’imposition de taxe foncière ? Qu’est-ce qui explique cette envolée des prix ? Quel sera le montant moyen de la hausse ? Nous vous éclairerons sur ce sujet dans la suite de cet article.
Taxe foncière : un bond général de 7,1 %
C’est une première depuis l’année 1986. Après la hausse de l’année dernière, la taxe foncière va subir un nouveau coup de chaud d’ici la rentrée. Une envolée que les propriétaires de bien immobilier bâti ou non bâti doivent encaisser. En effet, dans un article de La Dépêche publié le 23 août dernier, on peut lire :
« Ces derniers (les propriétaires, N.D.L.R) doivent se préparer à une hausse de 7,1 % minimum cette année, principalement à cause de l’inflation. »
Nos confrères de La Dépêche ont bien raison de préciser que cette montée est « principalement » due à l’inflation. Cela signifie tout simplement que ce n’est pas le seul facteur de ce feu d’artifice. Quels sont les autres facteurs alors ?
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Propriétaires : les origines de la montée
Pourquoi les propriétaires doivent faire face à une montée d’au moins 7,1 % sur la taxe foncière ? Une de ses origines a déjà été dévoilée : l’inflation. En effet, la valeur de la taxe foncière est liée au coût de l’inflation. Et selon l’Insee, en juillet 2023, les prix à la consommation ont grimpé de 4,3 % sur un an.
Pour une inflation à 4,3 %, pourquoi la montée sur la taxe foncière est de 7,1 % ? Comme mentionné plus haut, la hausse de prix générale n’est pas la seule origine à cette envolée. Justement, voici les autres explications.
1. La disparition d’une taxe d’habitation
En effet, cette année, la taxe d’habitation sur les résidences principales est supprimée pour tous les propriétaires. On peut dire que cela est une aubaine pour les propriétaires, mais une ressource en moins pour les collectivités. Ainsi, pour compenser ce manque à gagner, le gouvernement a décidé d’octroyer une montée sur taxe foncière.
Nos confrères de La Dépêche ont révélé la valeur de ce manque à gagner.
« Comme les communes ne percevront plus cet impôt – ce qui représente 16,5 milliards d’euros de « manque à gagner » – elles ne disposeront plus que de la taxe foncière pour augmenter leurs ressources », peut-on lire dans ledit article.
2. La forte croissance des coûts de l’énergie
Avec la disparition du tarif réglementé de vente de gaz, et bientôt la disparition du bouclier tarifaire sur l’électricité, l’énergie est chère. Et ces coûts d’énergie pèsent au particulier comme aux collectivités locales. Sur le plateau du 13 Heures, France 2, Maeva Damoy a révélé ce motif.
« Autre raison, sans surprise, par l’inflation, et notamment la forte augmentation des coûts de l’énergie » a indiqué la journaliste après avoir cité les autres motifs de cette montée.
De diverses montées entre les communes pour les propriétaires
La montée de 7,1 % n’est que le seuil. En effet, chaque collectivité territoriale peut fixer le taux d’imposition de cette taxe lors du vote de leur budget. Rapporté dans un article de LeFigaro, le président de l’Association des maires de France (AMF), David Lisnard a donné une statistique des communes qui vont rehausser leur taux d’imposition cette année.
« 19 % des 192 communes de plus de 40.000 habitants vont rehausser leur taux de taxe foncière », déclarent-ils.
Selon les dernières estimations, voici le taux de montée entre chaque commune.
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- Plus de 52 % de montée à Paris,
- 33 % à Grenoble (Isère),
- 17 % à Mulhouse (Haut-Rhin),
- 16 % d’augmenter pour les propriétaires qui ont des immeubles à Lyon (Rhône).
Comme vous pouvez le constater, la collectivité territoriale qu’on parle ici sont les communes et non plus les départements. C’est le résultat d’un changement récent.
« Ce sont les mairies qui perçoivent aujourd’hui la part de taxe foncière, qui jusque-là revenait aux départements », a indiqué Maeva Damoy.
