Carte bleue, transactions : ces nouveautés vont vous simplifier la vie

De nos jours, la carte bleue a détrôné les anciens modes de paiement. Mais d'autres innovations vous attendent....

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Alors que l’inflation pénalise les ménages depuis plus d’un an, la Commission européenne a décidé de revoir la directive sur les paiements. Au programme ? Des mesures qui doivent aider les citoyens à y voir plus clair sur leurs finances. Ces nouveautés portent autant sur l’usage de la carte bleue que sur les opérations visibles sur vos relevés de comptes. Ce texte, aussi appelé DSP3, a un objectif : amener de la simplicité dans l’expérience bancaire des européens, et harmoniser les pratiques des banques. En effet, de nos jours, les usages varient encore d’un pays à l’autre dans l’UE. Voici ce qui vous attend dans les prochains mois….

Rendre les transactions plus faciles et lisibles

Dans un premier temps, la directive sur les paiements va évoluer pour intégrer le partage des données financières, notamment pour les services bancaires ouverts. Cela désigne les systèmes d’agrégations de comptes, comme certaines applications de gestion du budget (Bankin, Linxo, Budgea…). De nos jours, ces programmes, auxquels nous relions parfois notre carte bleue, font encore face à des blocages. La proposition du DSP 3 doit réduire ces problèmes, et fluidifier nos paiements au quotidien. Cette nouveauté pourra aussi protéger les européens des fraudes qui sévissent en ligne.

Paiement par carte bleue, virement : vers un relevé plus clair ?

Autre évolution portée par cette directive : une exigence de lisibilité quant aux transactions et opérations sur les comptes bancaires. En effet, si vous avez l’habitude d’éplucher vos dépenses via les courriers reçus de la banque ou sur votre appli bancaire, vous avez sûrement déjà eu quelques interrogations. Pas toujours facile de trouver la ligne qui correspond à un achat réalisé par carte bleue….

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Heureusement, les choses risquent de changer. La Commission Européenne souhaite ainsi que les commerces et professionnels choisissent un libellé compréhensible pour leurs clients. Il s’agit d’opter pour le nom public du commerce, et non la raison sociale de l’entreprise. Car parfois, les deux n’ont pas grand chose à voir.

Carte bleue
Le DSP3 va simplifier les paiements par carte bleue — Crédits Photos : iStock

Encadrer les cautions réglées par carte bancaire

Cette pratique s’appelle aussi la pré-autorisation. Vous avez certainement déjà eu affaire à cet usage en réservant une chambre d’hôtel, en faisant le plein en station-service ou encore en louant un véhicule. En clair, le professionnel s’appuie sur votre carte bleue pour obtenir un remboursement en cas de dégâts ou de vols. Ce qui implique que la banque bloque une certaine somme de côté, le temps que la caution soit levée. Dans une pompe à essence, le montant mis sous séquestre peut grimper jusqu’à 150 euros, alors qu’un plein de carburant ne coûte pas plus de 80 euros.

Cette pratique a des conséquences indésirables pour les consommateurs, puisque l’argent peut, de temps en temps, rester bloqué jusqu’à 45 jours de suite ! Aussi, la DSP3 entend réduire le montant des cautions exigibles part carte bleue, et limiter la durée de la mise sous séquestre. Ouf…

Faciliter les retraits effectués avec une carte bleue

De nos jours, l’usage des espèces semble se perdre peu à peu. En effet, régler ses achats sans contact ou par internet ne prend que quelques secondes. Et, les services deviennent de plus en plus sécurisés. Malgré tout, les pièces et billets ont encore quelques irréductibles. Or, trouver un distributeur dans lequel glissé sa carte bleue peut vite s’avérer difficile, notamment en milieu rural.

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Pour mettre fin à ce problème, le DSP3 prévoit de généraliser les retraits de liquide chez les commerçants, dans la limite de 50 euros. Et, ce, même pour les personnes qui ne viendront pas consommer ou acheter quoique ce soit en magasin. Affaire à suivre…

Sources : moneyvox.fr

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