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Ce jeudi 13 juillet, les ministres ont beaucoup pris la parole dans les médias. Ainsi, Bruno Le Maire a fait un passage sur le plateau de TF1, à l’occasion du JT 13 h, pour évoquer l’épargne des Français et précisément, le PEL. Mais, Gabriel Attal, qui assume les fonctions de Ministre de l’Action et des comptes publics se trouvait aussi micro de la station de radio RTL. Lors de son propos, il n’a eu de cesse que de dénoncer l’endettement de notre pays, tout en appelant à une certaine austérité. Aussi, la population va voir plusieurs aides en faveur du pouvoir d’achat supprimées dans les prochains mois. On vous explique tout.
À quoi faut-il s’attendre ?
Après plusieurs années en tant que porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal à céder sa place à Olivier Véran en juillet dernier. Désormais, il a pris la tête du Ministère de l’Action et des comptes publics. Et, il compte bien tout faire pour remettre les finances du pays à l’équilibre. Il a d’ailleurs déjà pris bon nombre de mesures pour éliminer la fraude sociale. Cela dit, la France traverse une période difficile depuis plusieurs mois. Avec l’inflation qui sévit depuis le début de l’année 2022, le pouvoir d’achat de la population a beaucoup baissé. Malgré tout, le Ministre estime que chacun doit participer.
“C’est un effort global qui sera demandé à tous les Français. »
En effet, l’an dernier, le gouvernement a déployé un ensemble de coups de pouces, destinés à aider les ménages. Chèque énergie, chèque carburant, prime exceptionnelle… Tous ces dispositifs devaient aider les citoyens à boucler leurs fins de mois, malgré des prix en hausse dans tous les domaines. Or, pour Gabriel Attal, il faut maintenant résoudre un autre problème : la dette de notre pays. Dans ce contexte, les aides en faveur du pouvoir d’achat ne pourront plus se maintenir.
« Pour faire des économies, il faut notamment sortir des dispositifs spécifiques qu’on a mis en place pendant la crise de l’inflation. »
Le Ministre de l’Action et des Comptes Publics a également d’une autre mesure très importante, dans le domaine de l’énergie à l’horizon 2024.
« Ça veut dire qu’on va devoir sortir progressivement du bouclier tarifaire sur les prix de l’énergie ».
Pouvoir d’achat : priorité au désendettement
Gabriel Attal avait déjà pris la parole le 11 juillet dernier, dans le Figaro. Il expliquait alors que la situation financière de la France n’avait rien de durable. Avec un constat alarmiste, il donnait déjà la direction de sa politique.
« Le désendettement est une urgence nationale. »
Dans ce contexte, plus question d’aider les ménages à relever leur pouvoir d’achat à coup de primes ou de chèques. Un mal nécessaire à en croire le jeune Ministre de l’Action et des Comptes publics. En effet, en cas de faillite de l’État, il faudrait s’attendre à des coupes budgétaires encore plus rudes pour la population et les services publics.
« Nous assumons de préférer un désendettement volontariste, mais progressif, à une austérité qui aurait des conséquences néfastes sur l’activité économique. »
Déterminer à relever le défi du désendettement, Gabriel Attal annonce donc la fin des mesures favorisant le pouvoir d’achat. Mais, il ne s’arrête pas là. Dans un second temps, il compte bien se pencher sur le budget de la Sécurité Sociale. Quitte à faire la chasse aux fraudeurs ou aux malades.
« On a vu ces dernières années une explosion des arrêts maladie. Les indemnités journalières, ça nous coûte 15 milliards d’euros par an. »
Une bonne nouvelle tout de même pour terminer : selon Gabriel Attal, les contribuables ne verront pas leurs impôts grimper à l’avenir. Ouf ! Espérons que les Français pourront suivre sans terminer dans le rouge dans les prochains mois.