Métiers : ces professions irremplaçables par l’intelligence artificielle

L’émergence de l’IA ou intelligence artificielle menace plusieurs métiers. Il existe toutefois des professions qui sont irremplaçables.

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Le marché du travail commence déjà à être bouleversé par la progression rapide les outils d’IA. Ainsi, 7 % des emplois sont déjà remplaçables de l’autre côté de l’Atlantique. En effet, la banque américaine Goldman Sachs indique que 300 millions d’emplois sont menacés par l’IA à l’échelle mondiale. Il va sans dire que ces chiffres deviennent inquiétants. Et ce, au point de se demander si nos métiers pourraient se faire remplacer ou pas. Heureusement pour certains employés, leurs professions sont prêtes à résister à la progression de l’IA. Vous savez lesquelles ? On vous répond dans cet article.

Des métiers qui sont irremplaçables

Quels métiers ne risquent pas de se faire remplacer par l’IA ? Une enquête réalisée par l’équipe de TF1 répond à cette question. Dans le « Reportage du 20h », ChatGPT a répondu à la demande des reporters.

Étant un générateur artificiel de conversations, il ne peut se comparer aux travailleurs sociaux, psychologues, conseillers et thérapeutes. Il avoue lui-même ne pas avoir de « compétences émotionnelles et relationnelles ».

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Les métiers qui s’appuient sur des gestes techniques ou qui relèvent beaucoup du relationnel seraient donc irremplaçables. C’est en tout cas ce qu’Isabelle Rouhan, présidente du cabinet de recrutement Colibri Talent, explique à l’équipe de TF1.

En citant quelques emplois, elle mentionne le métier de coiffeur, cuisinier, aide-soignant, généraliste, cordonnier et plombier. La société à l’origine de ChatGPT, OpenAI partage ce même constat. Dans une étude publiée au mois de mars, OpenAI a listé 34 métiers pouvant résister à la progression de l’IA.

De nombreuses fonctions techniques faisaient alors partie de cette liste. Selon cette enquête, l’intelligence artificielle ne pourra pas concurrencer le métier des :

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  • Mécaniciens
  • Réparateurs
  • Maçons
  • Carreleurs
  • Tailleurs de pierre
  • Plombiers
  • Employés d’abattoirs

De même, l’IA ne pourra pas remplacer les métiers qui impliquent une performance physique comme ceux des athlètes. Elle ne pourra pas non plus prendre la place d’un métier qui a besoin d’un contact social. Les serveurs et les barmans peuvent dans ce cas se rassurer. Du moins, pour l’instant…

Une menace de remplacement directe

Les autres métiers sont à haut risque de se retrouver occupés directement par une IA. Dans certains cas, les salariés pourraient être remplacés par des personnes qui maîtrisent mieux ces outils.

Dans le cabinet d’avocat parisien « Lexing », les employés ne sont que des personnes bien à l’aise avec le numérique. Le patron du cabinet, Me Alain Bensoussan, travaille lui-même avec plusieurs robots.

Ce dernier utilise un assistant vocal en permanence. Il se sert aussi de logiciel intelligent pour effectuer des tâches importantes comme la rédaction de tous ses contrats et ses assignations. Ces outils lui font non seulement gagner du temps, mais aussi du travail.

« Il va mettre une poignée de secondes, alors que cela aurait pris des heures à une secrétaire », explique Me Alain Bensoussan.

Aucun poste n’a pourtant été supprimé. Comptant 80 salariés, le cabinet « Lexing » est composé davantage d’informaticiens pour libérer plus de temps pour ses avocats.

« L’humain se consacre à la créativité, à la stratégie et à la tactique, et les robots font un travail de labeur », explique Me Alain Bensoussan, patron du cabinet d’avocat « Lexing ».

Une formation aux outils intelligents

En 2021, Sam Altman, le patron d’OpenAi, avait déjà affirmé que l’IA va changer le marché du travail. Selon lui, « moins de gens devront travailler au sens traditionnel du terme » avec l’IA. L’étude de la banque Goldman Sachs a aussi souligné que les outils numériques présentent un « énorme potentiel ».

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Métiers
StockRobot avec robot de trading haute fréquence trade en crypto – Crédits photos : iStock

La formation à l’utilisation de ces outils intelligents deviendra bientôt un passage obligé. Philippe Loranchet reconnaît lui-même l’importance des formations de Matrice L’École pour les journalistes.

Ayant été dans la presse écrite depuis 30 ans, ce dernier a commencé à apprendre la langue des machines. Et ce, pour « rééquilibrer les choses et joindre la compétence des chiffres à celle des lettres ». À l’heure où l’intelligence artificielle est capable d’écrire et de parler, Philippe Loranchet commence à s’intéresser au « data journalisme ».

Les élèves de l’établissement de Matrice L’École qui suivent les 12 semaines de formations pourront être recrutés comme analystes de données. Actuellement, il s’agit de l’un des métiers les plus recherchés.

Selon le Forum économique mondial, 6 employés sur 10 auront besoin de suivre une formation d’ici 2027. Une nécessité pour que les employés puissent s’adapter aux mutations dans le monde du travail en général.

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