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- Le plafond des titres-restaurants accordés aux salariés en France
- Les titres papiers de moins en moins utilisés
- Les restrictions sur les achats effectués avec le titre-restaurant
- La solution pour renforcer le pouvoir d’achat proposée par Swile
- Voici les émetteurs de titres-restaurant reconnu par le CNTR
Les titres-restaurant touchent près de 5 millions de Français et constituent un véritable avantage social pour ces personnes. En effet, de nombreux foyers dépendent de ces titres spéciaux pour baisser le coût de leurs courses.
Par ailleurs, des restrictions sur cette aide financière viennent de tomber, suscitant le mécontentement de nombreux bénéficiaires. Il faut en plus ajouter le fait que certains restaurateurs refusent les titres-restaurants papiers.
En savoir plus sur les titres-restaurants et les changements annoncés pour la fin d’année 2023.
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Le plafond des titres-restaurants accordés aux salariés en France
Les titres-restaurants concernent actuellement des salariés de 140.000 entreprises et employeurs publics en France. Ils peuvent les utiliser auprès de 220.000 restaurants et magasins alimentaires.
Il s’avère qu’en 2021, la valeur d’un titre-restaurant hors exonération de cotisations sociales et fiscales a été fixée à 5,55 euros. Comme le précise le site Companeo, l’employeur prend obligatoirement en charge entre 50 et 60 % de la valeur du titre-restaurant.
Cependant, un plafond est imposé aux bénéficiaires des titres-restaurant. D’après le rapport de Capital, ce plafond est de 25 euros, sachant que pendant la pandémie, il a augmenté à 39 euros.
Il faut noter que ces titres ne sont uniquement utilisables que durant les jours ouvrables. Cependant, cela ne s’applique pas si l’emploi du temps du salarié l’oblige à travailler le week-end et les jours fériés.
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Si actuellement de nombreux titres-restaurants papiers sont encore en circulation, il faut savoir qu’ils pourraient disparaître dans quelques années.
Les titres papiers de moins en moins utilisés
À compter de 2025, les émetteurs des titres-restaurant souhaitent qu’un décret sur la généralisation de la dématérialisation soit émis. Cela dans le but d’imposer la suppression des titres papiers.
Comme l’a précisé Patrick Bouderbala, président du Centre National des Titres Restaurants, cela va permettre de payer « au centime près ». Aussi, aucune date limite d’utilisation n’est imposée, et en cas de perte, le détenteur peut faire opposition.
Les titres-restaurant sont-ils vraiment encore intéressants ? https://t.co/XnWxmEgeyC pic.twitter.com/j26MxhBrdD
— Capital (@MagazineCapital) August 27, 2023
De leur côté, les entreprises ont pris des nouvelles mesures pour faire des économies, sachant que les papiers coûtent de plus en plus chers. D’autant plus que la numérisation est beaucoup plus simple à gérer pour les restaurateurs.
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Depuis 2018, il faut savoir que l’utilisation du titre-restaurant papier est passée de 95% à 40%. Toutefois, les émetteurs craignent que le moyen de paiement puisse un jour disparaître.
Les restrictions sur les achats effectués avec le titre-restaurant
D’après Capital, les salariés ne pourront plus acheter des produits alimentaires non consommables de suite avec les titres-restaurant. Cela a été décidé dans le cadre de la loi pour la protection du pouvoir d’achat en août 2022.
Ainsi, voici les produits non éligibles que les salariés ne peuvent pas acheter avec leur titre-restaurant :
- Les produits non-alimentaires,
- Les pâtes, riz, féculents et les autres produits vendus au rayon épicerie,
- Les poissons et viandes non transformés dans tous les rayons.
À part cela, il y a également d’autres produits qui ne peuvent pas non plus être acheté avec le titre, ce sont :
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- Les viennoiseries et autres desserts non à base de produits laitiers,
- Les glaces ou sorbets,
- Les boissons alcoolisées.
Comme l’a précisé le président du CNTR, le titre-restaurant ne devrait en aucun cas constituer « un bon d’achat », ni une solution anti-inflation. Il doit revenir à la vocation d’outil de santé, a-t-il souligné.
La solution pour renforcer le pouvoir d’achat proposée par Swile
Comme l’a précisé Loïc Soubeyrand, fondateur de Swile, il faut impérativement relever le montant global du titre et l’exonération patronale. D’après lui, c’est le meilleur moyen de jouer en faveur du pouvoir d’achat.
Comme il l’a souligné, l’émetteur de titres-restaurant Swile milite pour atteindre respectivement 15 euros et 75%, une vraie mesure anti-inflation. Il a également fait savoir que ces titres spéciaux constituent des avantages salariaux défiscalisés.
De ce fait, pour les préserver, il ne faut pas les « dévoyer », sinon, ils risqueraient de disparaître. Ce que de nombreuses personnes ne souhaitent en aucun cas.
Voici les émetteurs de titres-restaurant reconnu par le CNTR
Assurant le contrôle des sociétés émettrices de titres-restaurant, le CNTR reconnaît les sociétés suivantes : Benefiz, Swile, Restoflash, WSmile, Worklife, Bimpli, Glady, Pass Restaurant, Edenred, Up Coop, Ekip et Coup de pousse.
Ces sociétés ont la charge d’émettre, de céder les titres-restaurant et de rembourser les restaurateurs et commerçants agréés. Les employeurs et les salariés peuvent les contacter pour pouvoir bénéficier des titres-restaurant, tout en veillant au respect des dispositions, du régime fiscal et social.