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Ces derniers mois, les mauvaises nouvelles s’accumulent pour les Français. Tout au long de l’hiver, ils ont dû faire de gros efforts pour limiter leur consommation d’électricité et de gaz. Et pour cause : ces derniers mois, nous avons traversé une grave crise l’énergie. Aussi, les ménages ont revu leurs habitudes pour éviter d’avoir de trop grosses factures à payer. Si les petits gestes comptent, les équipements et l’isolation jouent également un grand rôle dans la transition énergétique. Et le gouvernement entend bien inciter la population à se tourner vers des solutions plus durables. Ces jours-ci, les responsables politiques s’attaquent aux chaudières à gaz… On fait le point tout de suite.
Interdiction temporaire ou définitive ?
Le 28 juillet prochain, la concertation entre les élus, les représentants du gouvernement et les professionnels prendront fin. Et durant ces semaines de discussions, le sort des chaudières à gaz neuves risquent de beaucoup changer. Car les pouvoirs publics admettent volontiers qu’ils réfléchissent à interdire ces engins. Mais pour éviter de faire des conclusions hâtives, voici quelques points importants à prendre en compte :
- Cette interdiction ne devrait rien changer pour les personnes ayant déjà des chaudières à gaz chez eux. Le gouvernement ne les obligera pas à changer leurs équipements.
- La décision s’appliquera uniquement à celles et ceux qui souhaitent acheter des chaudières à gaz neuves.
- Pour l’heure, le gouvernement n’a pas encore pris de décision définitive. Il s’agit seulement de discuter de cette possibilité avec les acteurs de ces filières professionnelles.
En clair, le pouvoir exécutif privilégie une mise en œuvre progressive de la transition énergétique. Mais comme nous allons le voir, le gouvernement a déjà fait valoir plusieurs arguments contre le chauffage au gaz…
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L’impact environnemental des chaudières
D’après la Première Ministre, cette concertation fait partie intégrante de la démarche planification écologique des pouvoirs publics. Elle doit aider la France à respecter ses engagements climatiques à l’horizon 2030. Or, pour y parvenir le gouvernement doit encourager l’abandon des chaudières au fioul comme en gaz. Cette évolution devrait concerner les lieux de travail, les bâtiments publics ou encore les logements. En effet, ces méthodes de chauffages ont un impact plus lourd sur l’environnement.
En 2021, le secteur du bâtiment a causé des émissions de CO2, à hauteur de 75 millions de tonnes par an. Mais les objectifs de la France en 2030 s’élèvent à seulement 30 millions de tonnes de CO2 par an. Aussi, les autorités doivent faire le nécessaire pour baisser les émissions de 45 millions de tonnes annuelles, en moins de sept ans. Un exploit qui passera donc, par l’interdiction des chaudières à fioul et gaz à l’avenir. Le gouvernement parle ainsi d’une baisse drastique des émissions.
D’autant que les conséquences de l’usage du fioul et du gaz domestiques équivaut à 18 % des émissions de gaz à effet de serre de notre pays. Et dans ce chiffre, on compte près des deux tiers issus du chauffage au gaz, selon les données collectées par le ministère de la Transition énergétique. De ce fait, on comprend facilement pourquoi la discussion porte actuellement sur les chaudières.