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Pour les fans de L’amour est dans le pré, Laurent Levacher n’est sans doute pas un inconnu. Et pour cause, en 2019, cet agriculteur faisait partie des participants de l’émission de rencontre champêtre présentée par la ravissante Karine Lemarchand. Propriétaire d’une exploitation de 150 ha situé à Vatteville-la-Rue, l’homme fait en ce moment l’actualité pour de tristes raisons. En effet, ce dernier est accusé de maltraiter et d’abandonner ses animaux.
L’amour est dans le pré, un candidat au cœur d’un scandale
En 2019, dans L’amour est dans le pré, la romance entre Laurent Levacher et sa prétendante avait fait craquer les téléspectateurs. Cependant, depuis, des changements ont eu lieu et voilà maintenant que l’agriculteur se retrouve dans une sombre affaire. Pour rappel, les faits remontent le 7 mars 2023.
Ce jour-là, à la suite d’une dénonciation officielle, des contrôles vétérinaires et sanitaires ont été effectués sur l’exploitation du quadragénaire. Notons que depuis 2020, les autorités locales ont déjà noté plusieurs manquements relatifs à l’état de santé des 400 bovins.
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Bref, arrivés sur place, les autorités, pilotées par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), ont fait des découvertes alarmantes. Ils ont notamment mis en évidence de sérieux manquements par rapport aux règles de la protection animale. Soulignant aux passages que ces derniers sont susceptibles de constituer des infractions ; citant des défauts d’abreuvements et le manque caractérisé d’alimentation de qualité.
Outre les vétérinaires, les pompiers et la gendarmerie, des membres de la fondation sont également descendus sur les lieux au moment de l’enquête. Ces derniers, connus pour leur lutte farouche pour la défense des animaux, ont notamment fait état d’une scène macabre au domicile de l’ancien candidat de L’amour est dans le pré.
Des carcasses trouvées dans les champs
En effet, selon le directeur adjoint de la fondation Bardot, Christophe Marie, l’un des animaux a dû être euthanasié. Pire encore, plusieurs cadavres de ses pauvres bêtes ont été retrouvés au sein de l’exploitation. Dans les colonnes du Parisien, Christophe Marie a déclaré :
« Faute d’avoir suffisamment d’eau ou de nourriture, les animaux divaguaient dans les rues pour aller en trouver ailleurs. Des carcasses abandonnées ont été trouvées dans les champs et certains animaux étaient très maigres, dans un état sanitaire déplorable. »
Et d’ajouter :
« C’est clair qu’il avait perdu pied et était peut-être même dans le déni face à l’état de ses animaux. Mais cela montre tout de même un manque de compétence quand on arrive à de telles négligences. »
Notons qu’au moment des faits, l’ancien candidat de L’amour est dans le pré conteste avoir abandonné ses animaux comme en témoignent les propos de son avocat.
« Il n’a jamais cessé de s’en occuper. Je réserve mes explications pour l’audience », a notamment précisé Maître Degoutte.
Notons que depuis, les 400 bovins restants de l’ancien candidat de L’amour est dans le pré ont été transférés. Et ce vers l’Arche de la Fondation Brigitte Bardot.
L’amour est dans le pré : l’accusé se défend
Ainsi, comme nous l’avons dit plus haut, Laurent Levacher était jugé le 8 septembre dernier pour abandon d’animaux. Et ce, par le tribunal correctionnel de Rouen.
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Très discret sur cette affaire, l’ex-candidat de L’amour est dans le pré s’est donc expliqué face au juge.
« J’ai tout donné pour mes animaux », a-t-il assuré selon des propos relayés par Le Parisien.
Ajoutant :
« J’avoue, j’ai laissé tomber l’administratif à un moment pour m’occuper de mes bêtes. Mais ce cheptel, c’est ma vie. »
En pleurs à la barre, l’agriculteur avait également déclaré :
« Ma responsabilité est engagée, toute mon énergie était là pour la santé de mes animaux, je parle avec mes vaches. »
Par conséquent, l’homme souhaite ses bêtes. Néanmoins, il reconnaît que cela « peut-être un peu déraisonnable ». Des discours qui n’ont visiblement pas convaincu les personnes présentes durant l’audience. D’après l’association Bardot, Laurent Levacher « ne se remet pas en question dans la gestion de son élevage ». Affirmant qu’il « nie ou minimise les graves manquements constatés. »
En tout cas, suite à l’audience, la substitut du procureur de la République de Rouen, a demandé une peine de huit mois de prison. Aussi, Élise Mallet réclame que l’agriculteur de L’amour est dans le pré soit interdit d’exercer toute activité d’élevage à titre définitif.