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Matthieu Lartot, le présentateur de Stade 2, a raconté sa convalescence à Michel Drucker dimanche 3 septembre. Il était l’invité de Vivement dimanche, l’émission de France 3. Il a expliqué comment il a surmonté son amputation de la jambe.
Matthieu Lartot et son amputation
Le cancer du genou a récidivé chez Matthieu Lartot 25 ans après. Le journaliste a perdu sa jambe droite en juin dernier. Il a terminé sa « rééducation fonctionnelle » et va bientôt reprendre l’antenne. Il a montré sa combativité.
Matthieu commentera la Coupe du monde de rugby à XV sur France Télévisions à partir du 8 septembre. La voix du quinze de France se porte bien et affiche un moral d’acier.
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Dans un entretien Le Super Moscato Show sur RMC le présentateur explique :
« Je vais être suivi comme tout malade du cancer de manière très étroite, tous les trois mois pendant cinq ans dans un premier temps. Il y a toujours cette petite épée de Damoclès. Mais jusqu’à présent, tous les examens en amont et après l’amputation sont très bons ».
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Ses échanges avec Michel Drucker
Michel Drucker a reçu Matthieu Lartot dans Vivement dimanche le 3 septembre. Ils ont parlé de leur rétablissement après des opérations lourdes qu’ils ont subies à peu près en même temps.
Michel Drucker a commencé par dire :
« J’ai suivi un peu tous tes malheurs ».
Gérard Holtz, le journaliste, a plaisanté :
« Comment ça va les convalescents ? »
Matthieu Lartot a confié :
« On a beaucoup échangé pendant ces périodes, nous les survivants ».
Le présentateur vedette de France Télévisions a ajouté :
« J’ai trouvé ton rétablissement impressionnant ».
Un mois et six jours après son amputation de la jambe, Matthieu Lartot a réussi à marcher à nouveau. Il explique sur le plateau :
« J’ai eu la chance d’avoir une chirurgienne extraordinaire qui a fait des miracles sur l’amputation suite à une tumeur et une récidive d’un cancer assez agressif. »
Le témoignage fort de Matthieu Lartot sur son amputation
Matthieu Lartot a accordé une interview au Parisien lundi 24 juillet 2023, un peu plus d’un mois après son opération.
Il commence par dire :
« Je vais bien, je vais très bien »
Et continue avec :
« Je sors d’un long tunnel, et là, je vois la lumière. Je suis dans un centre de rééducation spécialisé, je fais mes premiers pas avec ma prothèse depuis quelques jours, je fournis beaucoup d’effort, mais tout va bien. Mes résultats de santé sont très bons depuis quelques semaines, les nouvelles se sont transformées en bonnes nouvelles. »
Le jeune homme a dit à propos de son amputation :
« Ma chirurgienne a été extraordinaire, a fait des miracles. Les spécialistes qui me suivaient pensaient que j’aurais un moignon court de 10 cm. Mais elle a réussi à garder 4 cm de plus, ce qui change beaucoup de choses par rapport à l’appareillage et la capacité à marcher avec une prothèse. C’est plus fonctionnel. »
Le spécialiste du Rugby révèle :
« Trois heures après l’opération, j’étais debout à marcher en béquilles. On m’a enlevé les fils au bout de seize jours, j’ai très vite cicatrisé, je suis en avance sur les temps de passage. »
Son mental d’acier lui permet d’avancer avec détermination.
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Son réflexe après le réveil
À son réveil le journaliste assure :
« À mon réveil, je n’ai pas eu d’appréhension à regarder sous le drap »
Le jeune homme s’était préparé mentalement :
« C’était fidèle à ce que j’avais imaginé, et je n’ai pas eu le temps de gamberger puisqu’on m’a très vite fait marcher avec des béquilles. Je n’étais pas abasourdi, sonné ou coulé psychologiquement, et c’est important, car le mental joue beaucoup. »
Le commentateur doit maintenant s’adapter à sa prothèse :
« J’ai été appareillé mardi avec un genou mécanique, mais les prothésistes et les kinés ont été stupéfaits de voir que je marchais convenablement en 24 heures. Depuis vendredi, j’ai un genou électronique plus élaboré qui sera mon genou définitif. »
Il se prépare à commenter la Coupe du monde de rugby en septembre.
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Il révèle pourquoi il aurait perdu sa jambe même sans cancer
Matthieu Lartot a vécu un enfer. Le passionné de rugby, journaliste et commentateur de France Télévisions, s’est mis en retrait il y a quelques mois. Il devait soigner une récidive du cancer du genou qui l’avait touché à la veille de ses 18 ans.
Le journaliste n’a pas pu faire carrière dans l’ovalie à cause de ce cancer du genou :
« Cette fois le sarcome était six fois plus gros que le premier. J’ai eu de la chance : la chimiothérapie a pu réduire la taille de la tumeur et me permettre d’avoir une amputation plus basse. On a gagné deux centimètres. Pour l’appareillage et le confort de marche ce n’est pas négligeable. »
Matthieu Lartot s’était préparé à perdre sa jambe dans ce second round contre la maladie. Il n’a pas eu de colère quand sa chirurgienne a pris la décision, ce qui l’a étonnée. Il avait déjà accepté intellectuellement son sort :
« Mais c’était ça ou je mourais. Il n’y a pas le choix ! Il faut accepter que sa vie ne sera pas la même. Je ne suis pas du genre à me morfondre. Physiquement c’est très exigeant ce que je vis. Il fallait que mon cerveau soit prêt à mener cette rééducation. Je me projette dans le positif. Bientôt je vais pouvoir skier, pédaler, tout ce qu’il m’était impossible de faire depuis 25 ans. Après la maladie il doit y avoir une vie ».
