Montrer le sommaire Cacher le sommaire
- Conséquence du divorce
- Régime de la communauté réduite aux acquêts :
- Régime de la séparation de biens :
- Régime de la communauté universelle :
- Partage des biens en cas de régime de la communauté réduite aux acquêts
- Le partage des biens en cas de régime de la séparation de biens
- Le partage des biens en cas de régime de la communauté universelle
- La liquidation du régime matrimonial et la répartition des biens
- Le coût du partage des biens lors d’un divorce
- Différence entre divorce par consentement mutuel et divorce judiciaire
- Le divorce à l’amiable par consentement mutuel
- Le divorce judiciaire
Les couples divorcent souvent difficilement. Ils doivent régler leurs émotions et partager leurs biens matrimoniaux. La loi française encadre cette démarche. La procédure dépend du régime matrimonial. Le partage des biens coûte cher et entraîne des frais.
Conséquence du divorce
La gestion des biens pendant et après le mariage dépend du régime matrimonial. Il fixe la propriété, les dettes et les compensations.
Le mariage implique le choix d’un régime matrimonial parmi 3 options principales :
À lire Michel Sardou : sa drôle d’anecdote concernant ses impôts lorsqu’il était jeune
Régime de la communauté réduite aux acquêts :
Les époux possèdent ensemble les biens acquis pendant le mariage. Les biens personnels (avant le mariage ou par héritage) restent à chacun.
Régime de la séparation de biens :
Chaque époux garde ses biens propres, acquis avant ou pendant le mariage. Il n’y a pas de biens communs entre eux.
Régime de la communauté universelle :
Les deux époux sont propriétaires de tous les biens et dettes, qu’ils soient présents ou futurs. C’est le régime de la communauté universelle.
Partage des biens en cas de régime de la communauté réduite aux acquêts
Tous les biens acquis pendant le mariage sont communs aux époux. Cela concerne les revenus, les immobiliers, les comptes, etc.
- Le partage des meubles communs se fait par moitié. On peut les répartir en nature ou en valeur. Si les biens reçus par un conjoint sont plus chers, il doit payer l’autre pour équilibrer le partage. On peut simplifier le partage en faisant des lots de meubles.
- Les dettes contractées par un époux pendant le mariage sont partagées au divorce. Les deux époux doivent les rembourser ensemble.
- Il faut répartir équitablement les obligations comme les crédits, les emprunts et les dettes fiscales. Elles sont dues par les deux époux.
- L’animal de compagnie revient au conjoint qui le possédait avant le mariage ou qui l’a reçu en cadeau. Si l’animal a été adopté pendant le mariage, il est un bien commun. Les ex-époux doivent s’entendre. Sinon, le juge décide. Il considère plusieurs facteurs : les liens affectifs, le bien-être de l’animal, les enfants, l’hébergement et les soins. Il peut donner une garde alternée.
Le partage des biens en cas de régime de la séparation de biens
Les époux ont chacun leurs biens propres dans le régime de la séparation de biens. Ils ne partagent pas les biens acquis avant ou pendant le mariage au divorce. Chaque conjoint gère ses biens librement dans ce régime. Un contrat de mariage peut prévoir certains biens communs et leur partage.
Des compensations financières peuvent rétablir l’équité financière entre les époux après le divorce. C’est le cas si l’un d’eux a privilégié la famille à sa carrière.
Le partage des biens en cas de régime de la communauté universelle
Tous les biens sont communs aux époux sous le régime de la communauté universelle. Ils doivent les partager au divorce. Il faut liquider la communauté universelle en évaluant tous les biens communs et en les répartissant équitablement entre les époux, avec les dettes. On calcule la valeur du patrimoine, en comptant les biens propres et les biens communs.
Chaque ex-époux récupère ses biens propres lors de la liquidation. Les biens communs et les dettes sont partagés à parts égales, sauf si le contrat de mariage dit autrement.
À lire Impôts : soyez vigilants, ces types d’arnaques très répandus peuvent vous coûter très cher
Tous les biens des époux sont partagés, qu’ils soient mobiliers, immobiliers, d’argent, etc. Si les 2 lots ne sont pas égaux, l’ex-époux qui a plus doit payer son ex-époux. Cela assure une équité dans le partage des biens après le divorce.
La liquidation du régime matrimonial et la répartition des biens
Un notaire intervient pour liquider le régime matrimonial. Il fait un acte de partage qui liste tous les biens et les dettes des époux. Les avantages matrimoniaux sont donnés par un époux à l’autre pour le mariage. Ils sont pris en compte pour le partage et la liquidation du régime matrimonial.
Le juge aux affaires familiales peut régler les litiges dans le partage des biens. Il décide équitablement entre les époux.
Le coût du partage des biens lors d’un divorce
Les époux doivent payer des frais et des coûts pour partager leurs biens au divorce. Cela peut être cher.
À lire Mylène Farmer : sa carrière bientôt retracée dans un documentaire inédit sur TMC
Le type et la complexité du divorce influencent les dépenses des époux. Ils doivent payer plus ou moins selon le cas :
- Les époux partagent les frais du partage des biens pour le divorce par consentement mutuel. Ils paient les avocats et le notaire (qui prend un pourcentage sur les biens) pour faire la convention de divorce. Le coût dépend de la complexité des biens et du temps de rédaction.
- Le divorce judiciaire coûte plus cher. Il faut payer les avocats pour aller au tribunal. Le juge peut demander un expert pour certains biens. Cela coûte encore plus cher.
Le partage des biens entraîne des droits de partage à payer au fisc. Ils sont calculés sur la valeur des biens partagés. Le régime matrimonial et le montant de l’actif partagé font varier les droits.
Il faut bien préparer le divorce et comprendre les coûts de chaque procédure. Un avocat en droit de la famille peut aider à gérer le partage des biens financièrement. Ces frais sont importants à prendre en compte.
Différence entre divorce par consentement mutuel et divorce judiciaire
Les époux s’accordent pour divorcer à l’amiable. Le divorce par consentement mutuel est basé sur cet accord. Le divorce judiciaire demande le juge aux affaires familiales. Il règle les litiges entre les époux.
À lire Google Maps : cette modification qui va vous faciliter la vie en tant qu’utilisateur
Le divorce à l’amiable par consentement mutuel
Les époux divorcent à l’amiable s’ils sont d’accord sur tout. C’est simple et rapide. Ils signent une convention avec leurs avocats. Elle dit comment ils partagent les biens, la garde des enfants, la pension alimentaire, etc.
Le juge valide la convention et divorce les époux. Le partage des biens est plus facile dans le divorce à l’amiable. Les époux se sont mis d’accord selon leur régime matrimonial. La convention précise la répartition des biens communs et propres.
Le divorce judiciaire
Les époux divorcent judiciairement s’ils ne sont pas d’accord sur tout. C’est complexe. Le JAF (juge aux affaires familiales) décide comment ils partagent les biens. Il suit les règles du régime matrimonial. Il écoute les conjoints et leurs preuves pour faire un partage équitable.
Si les époux ont la communauté réduite aux acquêts, le juge partage les biens communs du mariage et les biens propres de chacun. Le partage des biens est plus long et conflictuel dans le divorce judiciaire. Le juge tranche sur les points contestés par les époux.