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Officié dans le milieu du septième art n’est pas chose facile et ce n’est certainement pas Guillaume Canet qui dira le contraire. Aussi bien à l’aise devant que derrière la caméra, il faut dire que le père de famille est loin de chômer. L’homme a fait du chemin depuis ses débuts dans le film Barracuda. Pour rappel, dans ce thriller sorti en 1997, il donne la réplique à Jean Rochefort. Quant à sa prestation, elle lui a valu son premier prix d’interprétation. Une véritable consécration qui marque les prémices d’une formidable carrière.
Guillaume Canet, le réalisateur
Bien qu’il adore interpréter des personnages devant la caméra, Guillaume Canet avait plus d’ambitions concernant l’évolution de sa profession. Ainsi, en 2002, après avoir enchaîné les rôles au cinéma, l’ex de l’actrice Diane Kruger décide de se lancer dans la réalisation. Cette année-là, il sort Mon idole qui a bien cartonné. Loin de vouloir se reposer sur ses lauriers, en 2006, Guillaume Canet franchit un nouveau palier dans son costume de réalisateur.
En effet, grâce au drame Ne le dis à personne, il s’est imposé comme l’un des prodiges du milieu. Pour cause, le film, qui réunit quelques grosses pointures du cinéma français, lui a valu la consécration à la prestigieuse cérémonie des Césars. Toutefois, le plus grand succès de Guillaume était encore à venir.
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En 2010, celui qui est devenu un réalisateur sur qui il fallait compter, signe le plus gros carton de sa carrière. Il s’agit bien évidemment des Petits Mouchoirs qui a totalisé plus de 5 millions d’entrées au box-office français.
Rappelons que dans ce long-métrage, le natif de Boulogne-Billancourt a décidé de mettre en scène certains de ses amis proches. Parmi ces derniers, nous pouvons notamment citer François Cluzet, avec qui il a collaboré à moult reprises. Sans oublier bien évidemment son acolyte de toujours, Gilles Lellouche, Jean Dujardin et celle qui partage dorénavant sa vie, Marion Cotillard.
« Il m’est arrivé de craquer »
En 2019, il décide de reformer la bande dans la suite des Petits mouchoirs, intitulée Nous finirons ensemble. Bien que les critiques aient été assez virulentes concernant ce second volet, le public était tout de même au rendez-vous.
Et plus récemment, Guillaume Canet, qui est un véritable passionné de cinéma, a sorti l’un de ses plus grands projets. Il s’agit bien évidemment de l’ambitieux Astérix & Obélix : L’Empire du Milieu qui a coûté un budget colossal de 60 millions d’euros. Sorti en février 2023, l’aventure du plus célèbre des Gaulois a tout de même totalisé plus de 4 millions d’entrées.
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Et ce, malgré les mauvaises critiques. Dorénavant disponible sur Netflix, en dehors de la France, la comédie a d’ailleurs accumulé plus de 5 millions d’heures de visionnage. Un succès qui, comme on peut l’imaginer, ne peut que ravir le réalisateur. Et il le mérite amplement étant donné le dévouement et l’investissement dont il fait preuve dans tous ses projets.
Hélas, sa volonté de toujours vouloir donner le meilleur de lui-même a parfois joué des tours sur sa personne. Et ce, comme en témoignent ses propos dans les colonnes du magazine Psychologies. Celui qui a fêté ses 50 ans en avril dernier a en effet déclaré :
« Il m’est arrivé plusieurs fois de craquer. Parce qu’on travaille comme des dingues, parce qu’on ne dort pas, parce qu’on s’oublie… C’est un métier qui pompe, qui prend beaucoup de vous. »
Guillaume Canet, hospitalisé pendant un mois
L’acteur se donne tellement à fond dans ce qu’il entreprend, ce qui a pour conséquence d’impacter sa santé. Toujours lors de son entretien avec Psychologies, l’interprète d’Astérix a confié :
« Quand on termine un film, surtout comme metteur en scène, on est tout sec, vidé. Et parfois, ça peut mal tourner. J’ai eu un staphylocoque doré, fait une septicémie, et j’ai passé près d’un mois à l’hôpital : tout s’est arrêté d’un coup. »
Fort heureusement, suite à ces douloureuses expériences, Guillaume Canet a su quelles sont ses limites.
« Depuis, j’ai un petit signal d’alarme », a-t-il souligné.
Notons que le 20 septembre 2023, Guillaume Canet sera très attendu dans Acide, le long-métrage de Philippot. Il y incarne notamment un père de famille qui se démène pour sa famille d’un nuage de pluie d’acides destructrices. Et pour être au top dans son personnage, une fois de plus, l’acteur s’est fortement investi.
En effet, comme en témoignent ses propos lors de son entretien avec Madame Figaro, il a décidé de se mettre en condition. En gros, l’acteur a dormi très peu et criait beaucoup pour avoir la voix cassée.
« Mes voisins de chambre à l’hôtel devaient me prendre pour un dingue ! », a-t-il ajouté.
Vivement le mois prochain pour voir ce qu’il en est !
