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En France, les conditions de départ en retraite, ainsi que le montant des pensions, dépendent de votre carrière. En effet, tout au long de votre vie professionnelle, vous devez cotiser des trimestres. Cette opportunité vous permet de bénéficier de revenus pour vos vieux jours. Mais en cas de carrière incomplète, il faut parfois passer par le rachat de trimestres. Cela dit, dans certains cas de figure, cette option n’offre que peu d’intérêt. On fait le point tout de suite.
Retraite : chaque situation a ses particularités
Généralement, les travailleurs abordent cette question dans les années qui précèdent leur fin de carrière. On se soucie alors du fait d’avoir une retraite à taux plein, ou encore avec un montant suffisant. Pour obtenir une pension à taux plein, il faut justifier d’un certain nombre de trimestres. Or ce dernier peut changer selon votre année de naissance. Mais si vous constatez qu’il vous en manque quelques-uns, il se peut que vous songiez à en racheter. Cela peut correspondre à des trimestres d’études supérieures ou de stages. Ou encore des années durant lesquelles vous n’avez pu avoir d’activité professionnelle.
Afin de racheter des trimestres, il existe plusieurs critères à respecter :
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- Avoir plus de 20 ans.
- Avoir moins de 67 ans.
Si vous comptez opter pour cette solution, vous devez donc vous y prendre en avance. Et, dans le but de pouvoir vous organiser au mieux. Sachant que vous ne pouvez racheter que 12 trimestres au maximum. Ainsi, d’un dossier à l’autre, le rachat de trimestres ne présentent pas forcément les mêmes avantages pour la retraite. Car, comme le souligne le Conseil d’orientation des retraites, le système demeure difficile à comprendre pour la population française.
Une solution pour les plus riches uniquement ?
Pour traiter la question, le COR a donc décidé d’aborder la rentabilité du rachat des trimestres. Aussi, l’institution a comparé le total des cotisations versées en une vie, avec la retraite obtenue. Mais elle a également calculé le coût du rachat, pour en évaluer la pertinente, selon les dossiers. Ainsi, elle a montré que le prix du rachat d’un trimestre restait équivalent entre un cadre et un employé. Mais avec des différences sur la rémunération brute annuelle.
Ainsi, le Conseil d’Orientation des retraites pointe une difficulté accrue pour les salariés non-cadres. Tandis que pour les cadres ayant de confortables revenus, racheter des trimestres en de la retraite demeure bien plus facile. Le COR estime ainsi que le fait de racheter des trimestres reste réservé à une partie de la population ayant beaucoup de moyens financiers.
Retraite : comment déterminer si le rachat des trimestres vaut le coup ?
Pour donner ses conclusions, le COR s’est penché sur un indicateur, appelé le taux de rendement interne ou TRI. Et ce, dans deux scenarii différents :
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- Avec le rachat des trimestres
- Sans le rachat de trimestres
Et les résultats montrent deux situations différentes :
- Si un cadre veut partir en retraite, alors qu’il lui manque 2 trimestres, il obtiendra une rentabilité de 0,92 % avec le rachat, au lieu d’avoir une décote sur sa pension.
- Mais pour un travailleur non cadre, le fait de racheter ou non les trimestres n’a pas presque pas d’impact sur le montant de sa pension. Dans son cas, il vaut mieux éviter le rachat des trimestres manquants.
D’après le COR, les conséquences se font sentir différemment sur la retraite, selon le type de carrière qu’on a mené. Aussi l’opération peut s’avérer rentable dès le rachat de 2 trimestres pour un cadre. Tandis que pour un non cadre, la rentabilité ne se remarquera que s’il rachète au moins 4 trimestres. Une manoeuvre pas forcément évidente avec un petit salaire…
