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En 2023, faire ses achats dans les grandes surfaces peut vite prendre des allures de casse-tête. En effet, ces derniers mois, les prix pratiqués par les supermarchés ont beaucoup grimpé, notamment sur la nourriture. Dans ce contexte, les consommateurs ont tendance à essayer de faire des économies par tous les moyens. Mais, ils doivent aussi rester en alerte concernant d’éventuels rappels produits en cours. Et, parfois, en se focalisant sur les coûts des aliments, on peut vite oublier de tenir compte de la qualité. Heureusement, on peut toujours compter sur l’UFC Que-choisir pour se renseigner et sélectionner la meilleure option. Ces derniers jours, le média a mené une étude comparative de 14 huiles d’olive vendues en magasins. Or, les conclusions des tests révèlent que les informations mentionnées sur les étiquettes reflètent rarement la qualité réelle du produit… On fait le point tout de suite !
Huiles d’olive vierge extra : que vaut vraiment cette appellation ?
Pour assaisonner une salade ou cuisiner, les gourmands ont le choix entre différentes matières grasses comme le beurre, la margarine ou encore l’huile de coco ou de sésame. Mais, parmi ces aliments, les consommateurs utilisent très souvent les huiles d’olive. En effet, leur saveur méditerranéenne se marie à merveille avec les légumes et les plats phares de l’été. Afin de se régaler et d’obtenir les meilleurs bienfaits, les plus exigeants ont tendance à se tourner vers des bouteilles portant la mention vierge extra. Or, dans le but de pouvoir employer cette appellation, les fabricants doivent prouver que leur produit satisfait bien à plusieurs critères de qualités.
Cela dit, d’après l’enquête menée récemment par l’UFC-Que choisir, 8 huiles d’olives sur les 14 analysées ne remplissent pas les conditions requises. Pour rappel, voici les aspects pris en compte pour qu’une huile d’olive puisse obtenir la qualification « vierge extra » :
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- Le liquide ne doit pas avoir le moindre défaut au niveau du goût. Cela exclut d’office les huiles d’olive ayant une saveur de rance ou encore liée à la fermentation.
- L’huile ne doit pas présenter de défaut dit physicochimique. En clair, on ne doit pas retrouver de trace d’oxydation dans le produit durant sa phase de commercialisation.
D’après l’UFC Que-choisir, seules 6 huiles d’olive ont passé les tests haut la main. En revanche, les 8 autres affichent la mention « vierge extra » alors qu’elles ne la méritent pas. Ce n’est pas la première fois que le média se livre à ce genre d’analyse. Ainsi, en 2021, il avait effectué des relevés et obtenu des résultats similaires. Et, en 2019, lors de la même étude, seuls 20 % des huiles d’olive paraissaient non conformes. En bref, la situation ne semble pas s’améliorer avec le temps.
Une lutte pour des aliments de qualité à un tarif acceptable
Dans ce combat pour la défense des consommateurs, l’UFC Que-choisir n’agit pas seul. En effet, en 2010, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a aussi pris la parole sur ce sujet. Visiblement, l’administration est déterminée à recadrer les fabricants d’huiles d’olive.
« La DGCCRF maintiendra sa pression de contrôle pour garantir la loyauté des étiquetages et sanctionner les fraudes les plus graves. »
Reste à savoir si les actions mises en place par les pouvoirs publics suffisent pour réguler le secteur. Apparemment, les industriels continuent à ignorer le problème, et à étiqueter les huiles d’olive de façon non conforme. Cela dit, il ne faut pas désespérer. En effet, dans le cadre de sa dernière enquête, l’UFC Que-choisir a analysé d’autres aspects comme :
- l’authenticité du produit
- la contamination aux polluants
- la provenance des huiles d’olive
Sur ces points, le média estime que la qualité des huiles testées reste satisfaisante, même lorsqu’elles affichent un petit prix. Rappelons que cette matière grasse est l’une des moins néfastes pour la santé. En effet, elle contient des polyphénols, des antioxydants naturels auxquels certains prêtent de nombreuses vertus. Néanmoins, il faut savoir que les huiles d’olive contiennent très peu d’acide gras oméga 3. Aussi, il vaut mieux utiliser de l’huile de colza ou de noix en complément, pour avoir un régime équilibré.
