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En France, le réseau des transports peut varier de tout au tout, entre les grandes villes et les zones rurales. Aussi, même si la voiture a des impacts négatifs sur l’environnement, la majorité de la population ne peut pas s’en passer. Pour aller travailler comme pour faire ses courses, le permis de conduire fait partie des fondamentaux pour vivre en toute indépendance. Néanmoins, il s’agit aussi d’une lourde dépense de plusieurs centaines d’euros. Et il faut souvent de longs mois de préparation avant de passer cet examen. Bonne nouvelle : à l’avenir, la procédure risque de devenir bien plus accessible. On vous explique tout.
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Ce parlementaire, élu de la deuxième circonscription de la Vienne, a choisi de frapper fort en portant ce texte. Il a d’ailleurs de grande chance d’entre en application. En effet, ce lundi 12 juin 2023, cette proposition a recueilli la quasi-totalité des votes. Il a donc été adopté par les députés. Dans les prochaines semaines, cette loi portant sur le permis de conduire pourra ainsi commencer à produire des effets. Mais que prévoit ce texte ?
Il s’agit de créer une plateforme en ligne, sous le nom « un jeune, un permis ». Ce dispositif numérique permettra aux candidats de trouver toutes les aides auxquelles ils peuvent prétendre pour passer le permis de conduire. Qu’elles émanent de l’État ou des collectivités territoriales. Ils leur suffira d’indiquer leur code postal pour se renseigner sur leurs droits. L’administration de cette plateforme reviendra à Pôle emploi. Mais cette nouvelle loi développera également la possibilité d’utiliser le Compte personnel de formation. Les crédits disponibles pourront servir à financer tous les permis de conduire, pour les motos et les voiturettes, dès le 1er janvier 2024. Pour rappel, de nos jours, le CPF concerne uniquement le permis B, autobus ou poids lourds. D’ailleurs, cette solution de financement a déjà profité à 322 000 personnes en 2021. Parmi elles, les deux tiers avant moins de 35 ans.
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Fluidifier l’accès à l’examen
Outre l’aspect financier du permis de conduire, cette loi doit aussi accélérer les délais pour les candidats. Ainsi, les agents publics et contractuels pourront désormais faire passer l’épreuve de conduite à échelle nationale, sans restriction géographique. Une évolution qui devrait permettre d’accorder plus de créneaux d’examens, et donc de faciliter les démarches. Même en cas d’échec. Le délai entre deux épreuves consécutives ne pourra pas dépasser 45 jours. Ce qui implique plus de moyens humains déployés parmi les examinateurs du permis de conduire.
Cependant, avec ce nouveau texte, les agents qui assurent l’examen bénéficient aussi d’une protection accrue. Aussi, si un candidat agresse un examinateur du Code de la route, il encourra les mêmes sanctions que s’il s’attaque à un inspecteur du permis de conduire. Enfin, les jeunes pourront également passer les épreuves dès l’âge de 16 ans, et non plus 17 ans comme c’est le cas aujourd’hui. Une avancée de taille, permettant aux plus jeunes de démarrer dans la vie active avec une vraie expérience sur la route. Affaire à suivre, d’ici à janvier 2024…